Stade de Kigali. Temps couvert et modéré. Pelouse synthétique en bon état. Assistance 4000 spectateurs environ. Arbitrage de Daniel Bennett (Afrique du Sud) Joueurs avertis : Condé (Guinée) Buts de : Akaïchi (32' et 57') pour la Tunisie Alseny Camamra (40' et 83') pour la Guinée Formation des équipes Tunisie : Jridi, Methlouthi, Maâloul, Derbali, Boughattas, Aouadhi, Ben Amor, Bguir, Moncer, Rjaïbi, Akaïchi, Remplacement de Moncer par Tej (54') Bguir par Jaziri (75') Akaïchi par Mbarki (78') Guinée : Abdel Aziz Keita, Ibrahima Bangoura, Sory Sankhom, Boniface Haba, Ibrahima Soumah, Aboubacar Sylla, Alseny Camara, Alseny B Camara. Daouda Camara, Ibrahima Conde, Aboubacar Camara Remplacement de Condé par Youla (36') Boniface par Bousté (65') Soumah par S Bangoura (73') Match au goût d'inachevé pour la Tunisie en ce sens qu'elle dût se contenter d'un match nul face à la Guinée Conakry au terme d'un match qu'elle aurait pu facilement gagner par au moins deux buts d'écart. En ouvrant donc par une parité nos représentants se sont du coup compliqués la tâche. Surtout que lors de leur deuxième sortie, le vendredi prochain dans ce CHAN qui s'annonce très ouvert, ils seront confrontés au Nigéria, l'un des favoris de l'épreuve. L'équipe nationale a payé cher d'abord le manque de déconcentration devant les bois guinéens, ratant au moins quatre buts avec deux tirs sur la transversale et ses erreurs défensives qui lui ont coûté de se faire rejoindre à deux reprises au score et pis encore ont failli la contraindre à la défaite dans les ultimes instants du match lorsque sur un contre Daouda Camara a été tout près d'inscrire le troisième buten reprenant dans les dix mètre à côté. Le paradoxe de Akaïchi Au terme d'un round d'observation qui aura duré dix minutes, les deux équipes entrèrent dans le vif du sujet à l'issue duquel la Guinée annonça la première les velléités par Alseny Camara qui constitua un constant danger pour la défense tunisienne. En effet l'attaquant guinéen à la 10' héritant d'une belle ouverture de son camarade Soumah, déclencha un terrible tir qui frôla la transversale. Après cette chaude alerte la Tunisie prit le match à son compte pour soumettre la défense adverse à un siège en règle mais à chaque fois l'arrière garde guinéenne parvint à éviter le but notamment sur deux tirs de Moncer (12') et de Rjaïbi. L'arbitre sud africain Daniel Bennett a omis d'accorder un coup franc à la lisière de la ligne des dix huit mètres qui aurait pu constituer une belle occasion pour ouvrir le score, en considération de l'habilité de Bguïr dans ce genre d'exercice (22'). L'ascendant tunisien allait être matérialisé à la marque à la 32' qui vit Moncer amorcer une attaque sur le flanc gauche de la défense guinéenne avant de lancer Methlouthi dont la passe en retrait fut déviée dans les filets au prix d'une magistrale talonnade. Un chef d'œuvre du genre. Mais comble du paradoxe : Akaîchi qui venait d'être l'auteur d'un exploit technique allait rater un but des plus faciles dans la minute suivante quand se présentant en tête à tête avec le gardien adverse trouva le moyen de tirer sur la transversale privant les siens d'une précieuse occasion de conforter leur avance et probablement d'assurer la victoire de la Tunisie. Le gâchis ne va pas s'arrêter là pour les Tunisiens puisqu'ils allaient concéder l'égalisation sur une bourde de la défense à moins de cinq minutes de la fin de la mi-temps, Alsny Camamra mal contrôlé par Ziadi put reprendre dans les filets de Jridi une déviation de Daoude Camara Ratage en cascade des Tunisiens La seconde mi-temps commença par un bon scénario pour les protégés de Hatem Missaoui puisqu'à la 57', Akaïchi sur une passe en profondeur de Bguir se débarrassa de son vis- à -vis avant d'allet battre le keeper guinéen de près (57'). La Tunisie aurait pu « tuer » le match par Rjaïbi (52') et Akaïchi (58') mais ces derniers allaient rater, tour à tour, deux buts tout faits. En passant ainsi à côté d'une large victoire, l'équipe nationale allait, de nouveau, apprendre à ses dépens que lorsqu'une équipe rate des opportunités aussi propices les une que les autres, elle devait s'attendre au pire et c'est ce qui s'est produit malheureusement quand l'inévitable Alseny Camara égalisa à la 83' en profitant, dans l'action, d'un moment de relâchement de la défense tunisienne. Ameur KERKENNI