Une série de rencontres- débats autour des différentes formes d'expression artistique aura lieu durant le mois d'août au complexe culturel d'Hammam-Lif. Organisées par la délégation régionale de la culture du gouvernorat de Ben Arous, ces rencontres se tiendront dans le cadre de l'initiative du ministère de la culture d'engager le débat pour une concertation sur les différentes activités culturelles dans les régions. La première rencontre qui aura lieu le 2 août à 17 heures au complexe culturel Aly Ben Ayed s'articulera autour de la musique et de la danse. Elle sera animée par le maître musicien Noureddine Kharroubi, le poète Béchir Lakani, la chorégraphe Malek Zouaidi et le professeur Amor Boujemâa, directeur de l'institut régional de musique d'Hammam-Lif. La rencontre suivante portera sur les arts plastiques et se tiendra le 9 août à 10 heures du matin à la galerie des arts de Ben Arous. Elle sera animée par les artistes plasticiens Ali Zenaidi, Mohsen Jelliti, Fethi Ben Zakour et l'artiste photographe Amor Abada Harzallah. Quant à la troisième rencontre qui se déroulera le 10 août à 10 heures du matin à l'ancien Casino d'Hammam-Lif, elle sera dirigée par Nizar Ben Slimane, chercheur à l'Institut national du patrimoine et Salah Felhi, conservateur de patrimoine au même institut. Gageons que ces rencontres ouvriront un débat fructueux et constructif pour mettre le doigt sur les problèmes qui se posent du moins pour les formes d'expression artistique dans cette région. «Carthage pour tous» se poursuit Afin de permettre au public des régions de suivre quelques-uns de ses spectacles, via un écran géant et par Streaming interposé, le 52è festival international de Carthage a poursuivi cette année ce programme qu'il a intitulé : « Carthage pour tous. » Les gouvernorats concernés cette année sont ceux de Gafsa, Kasserine, Kairouan, Jendouba et le Kef. Aujourd'hui, c'est le spectacle de Sâad Mjarred qui sera diffusé, alors que le 11 août sera diffusé le spectacle de Zied Gharsa et Dorsaf Hamdani. Enfin, le 20 août, le rendez-vous sera avec la chanteuse Yosra Mahnouch. Cette initiative tend à concrétiser le droit à la culture et sa décentralisation. Car la raison purement géographique, ne doit en aucune façon priver le spectateur tunisien, où il se trouve, d'avoir accès à la culture, voire aux spectacles du festival de Carthage dans ce cas précis. «Raconte Arts» à Tizi Ouzou La 13e édition du festival artistique « Raconte-Arts » organisée à Souamaâ, à Tizi Ouzou, depuis dimanche, attire encore des milliers de visiteurs. Chants, spectacles de rue, contes et peinture, l'ambiance est née d'un brassage de cultures populaires kabyle, africaine et européenne, mariées avec l'accueil et la chaleur des villageois. C'est la rencontre du cœur, du partage et de la solidarité. C'est Raconte-Arts, le festival populaire et solidaire, qui fête cette année sa 13e édition à Souamaâ, dans la daïra de Mekla, sur les monts de Tizi Ouzou. Nous sommes en Kabylie, où l'on peut vivre ce genre de moments uniques, riches en émotion et en histoire et où l'artiste, professionnel comme amateur, venu d'ici ou d'ailleurs, fusionne avec les villageois afin de partager des moments solennels, loin de tout confort. Ici, il n'y a ni salle d'exposition, ni salle de spectacle, ni carte d'invitation. Comme chaque année, c'est la Ligue des arts cinématographiques et dramatiques de la wilaya de Tizi Ouzou qui l'organise dans un village différent, en coordination avec les autorités et les associations locales, dont Tajmaât. «Nous organisons « Raconte-Arts » avec des petits budgets et de petites subventions. C'est un festival solidaire et c'est là que réside sa particularité. Les villageois, les participants et les artistes sont tous bénévoles», assure Mohamed Seddiki, l'un des organisateurs de Raconte-Arts. Unique en son genre, à Souamaâ, comme c'était le cas des précédentes éditions, toutes les maisons vous sont ouvertes. Ce sont les villageois qui nourrissent les artistes, les participants et les visiteurs. Mieux, ils les hébergent aussi Jean Michel Jarre voit grand Le musicien français, adepte des grandes messes électroniques internationales, voit toujours aussi grand. Dans son nouvel album Electronica1 et 2, Jean-Michel Jarre convie un impressionnant aréopage d'artistes. Une tentative d'établir sa famille musicale, entre parentés et filiations, et de se faire entendre d'un nouveau public. En cette fin de soirée, les fans de Jean-Michel Jarre avaient plus de chance de discuter avec leur idole que les journalistes venus écouter religieusement quelques extraits de son album Electronica 1 et 2. Trois trentenaires planifiaient leurs voyages autour du globe pour assister à tous les spectacles de celui qui a popularisé la harpe laser et les synthétiseurs, de la place Tiananmen aux pyramides d'Egypte. Un peu plus tôt, Jean-Michel Jarre était apparu sur la petite scène du Silencio, un petit club parisien très select. Durant près de deux heures, il fait écouter les titres de son album. Quelques jours plus tôt, le musicien avait révélé à la presse qu'Edward Snowden y avait participé depuis son exil en Russie. Jean-Michel Jarre explique : """"" J'ai été très touché par ce garçon, qui bizarrement m'a fait penser à ma mère qui était entrée dans la résistance dès 1941." Pourtant, le fils du compositeur de musique de film Maurice Jarre n'a presque pas connu sa génitrice. Plutôt que d'envoyer des fichiers musicaux par Internet, Jean-Michel Jarre s'est invité dans les studios de nombreux musiciens aux quatre coins du globe. " A la différence du rock, la musique électronique est une activité de création assez solitaire, un peu comme un peintre dans son atelier. Accepter de partager ses secrets, ses TOC, ses manières de travailler a vraiment fait partie de cette aventure", confie Jean-Michel Jarre.