Dans le cadre du programme Hors des murs de la 52ème édition du Festival International de Carthage, la Basilique Saint Cyprien a accueilli deux artistes tunisiennes Yasmine Azaiez et Amal Cherif qui représentent, chacune dans son style, la nouvelle vague de la chanson tunisienne. Un public nombreux a assisté à ce concert, dont la majorité est formée de jeunes imbus des innovations musicales proposées par ces deux chanteuses talentueuses. Yasmine Azaiez, munie de son violon, a ouvert ‘'le bal'' en proposant quelques morceaux de musique dans un style orchestral. Puis, elle a enchainé toujours dans le même style avec la chanson classique de Saliha « Ya khlila ». L'artiste a ensuite cédé la scène à un jeune de l'Ecole du cirque qui exécuta de fantastiques numéros de cerceau qui plurent à tout le monde. De retour sur scène, Yasmine, en nouvelle tenue, pour enchanter le public par son jeu subtil de violon à travers des morceaux qu'elle jouait fort aisément et avec beaucoup de verve. Ce qui lui a valu à plusieurs reprises les applaudissements enthousiastes du public. Elle a chanté plusieurs titres de son album « Fusion », mais aussi elle a proposé « Fabulous », l'un des tubes de son prochain album, sans oublier la fameuse chanson « Samra ya samra » de Hédi Jouini. Elle a également chanté pour la patrie « Ya Tounes ya Ghaliya ». Durant une heure, Yasmine a embarqué les assistants dans un voyage à travers le son ensorceleur de son violon en variant les mélodies qui oscillaient entre la musique tunisienne et le jazz. Quant à la deuxième partie de la soirée, elle fut assurée par la talentueuse Amal Chérif qui a reçu le 1er Prix de la meilleure interprétation féminine lors des dernières JMC. Elle entama cette deuxième partie avec la chanson populaire de Farzit « Janna wetrafek Nar » de Farzit. Ensuite, elle invita sur scène la guitariste Ghada Maatoug qui a chanté une chanson écrite par Walid Slama et composée par elle-même. Amal est aussitôt revenue sur scène pour interpréter une série de chansons tirée de son projet Ghodwa, comme « Eddenya Hakka Wallat » et plusieurs autres titres. Amal a également chanté « Baba Bahri » et d'autres chansons invoquant la joie, l'amour et l'espoir, montrant que la chanson tunisienne est riche et variée et qu'elle peut s'adapter à tous les goûts et toutes les générations. Elle fut bien appréciée par le public pour ses belles performances.