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CHOC DE CULTURES… D'ENTREPRISE
Publié dans L'expert le 02 - 06 - 2009

La coopération entre les économies de différentes « cultures d'entreprise » requiert beaucoup de bonne volonté, de compréhension et d'adaptation de part et d'autres.
C'est ainsi qu'après leur fusion, le constructeur allemand Mercedes et l'américain Chrysler ont vécu une grande déception ; car leurs cultures d'entreprises respectives étaient incompatibles. Le divorce était par conséquent inéluctable et n'a pas tardé de se produire.

Pareille, les entreprises allemandes installées en Tunisie n'ont pas compris pourquoi un grand nombre de leurs salariés locaux ne ressent aucun gêne à jeter des emballages, des sachets plastiques ou des paquets de cigarettes n'importe où. Une culture de gestion des déchets a été par conséquent adoptée progressivement par les 37 000 concitoyens qui y travaillent. Une culture d'optimisation énergétique et de gestion durable des ressources naturelles est également en état de mise en place.
Mais l'exemple- type du choc de cultures se passait chez nous, il y a quelques années : Un chef d'entreprise japonais est venu conclure un partenariat avec un industriel tunisien ; après avoir visité l'usine très austère et la villa luxueuse de ce dernier, celui- là renonça à son projet, car au Japon et contrairement à notre « culture d'entreprise », l'on investit le maximum à l'usine et le minimum à la demeure du chef.
Idem, pour éviter un « choc de cultures », l'Agence de coopération allemande, la GTZ, déclare souvent travailler avec et non pour ses partenaires tunisiens. Ceci implique pour elle justement la compréhension de ses partenaires et de leurs environnements particuliers et de n'entreprendre que des étapes consenties par eux ; même si cela nécessite forcément plus de temps, de la patience, de la persuasion et de l'adaptation de la part des deux parties. C'est ainsi que la relation réussie entre la GTZ et notre pays est une relation de franche concertation et de collaboration efficace. Et cette manière d'appréhension et de compréhension de l'autre est justement une bonne « culture d'entreprise » en soi.
Bref, la culture d'entreprise a pour objet d'aider les entreprises à prospérer, quels que soient leur taille, leur forme juridique ou leur secteur d'activité. Son triple objectif consiste à encourager et à faciliter et à stimuler la croissance et la capacité d'innovation de l'entreprise en créant un environnement dynamique, et à veiller à ce que les biens et les services qu'elle propose aient une dimension sociale et éthique.

LA « CULTURE D'ENTREPRISE » CONSOLIDE LE LIEN INTERIEUR ET EXTERIEUR DES PME
Selon l'encyclopédie Wikipédia, Il y a culture quand un groupe humain important adopte une vision particulière du monde en relation avec la nature et la société. Quant à la «culture d'entreprise», elle s'applique à une échelle plus réduite, notamment à celle d'une entreprise. Elle sert, non seulement à l'identifier, mais aussi à mobiliser son personnel en se basant sur des valeurs identitaires, des caractéristiques fondamentales et des pratiques représentatives partagées.
De manière générale, la culture d'entreprise est un ciment qui relie l'ensemble des composantes de l'entreprise : l'organisation interne, l'histoire commune, le patrimoine identitaire commun, la façon collective d'agir et de penser, … La culture d'entreprise est en fait un code de conduite, traduisant les valeurs et éléments fondamentaux de toute entreprise.
Pour ce faire, les dirigeants d'une entreprise peuvent choisir une échelle de valeurs et en informer leur personnel afin d'en faire une « culture d'entreprise » (assiduité, ponctualité, qualité de production, respect des délais, créativité, etc...).
Dans la vie pratique, l'on trouve des entreprises qui prennent comme référentiels des valeurs telle que : bien servir le client, fabriquer des produits de bonne qualité, respecter l'environnement ou rechercher l'excellence. Personnel et direction des entreprises se mettent généralement d'accord sur ces points, car il y va du dynamisme de leurs affaires, de leur image de marque et de leur compétitivité. Cette culture ne doit pas rester figée et doit évoluer tout au long de l' histoire de l'entreprise.
D'ailleurs, ce n'est pas du jour au lendemain qu'une entreprise peut avoir sa propre culture. Cette évolution est souvent tellement lente qu'elle est imperceptible au jour le jour.
A l'aide de cette culture d'entreprise, le souci du social se marie harmonieusement avec les exigences de l'économie moderne consacrant judicieusement la place fondamentale du savoir et du progrès technologique, ainsi que le rôle primordial du secteur privé, dans la réussite de cette stratégie.
A travers l'ancrage de cet esprit new-look de développement, l'on peut assurer, sur des bases saines et pérennes, la mutation qualitative du tissu économique environnant.
Enfin il faut veiller à ce que la culture d'entreprise soit efficace sans entraîner des coûts supplémentaires. Pour ce faire, il faut consulter toutes les parties intéressées à un stade précoce du processus de prise de décision afin de permettre à ceux qui sont le plus directement concernés de soumettre des observations et de faire part de leur expérience.

CONSACRER LA CULTURE D'ENTREPRISE CHEZ NOUS !
Pour construire une économie à croissance durable, la Tunisie doit développer l'esprit d'entreprise et encourager les pratiques commerciales novatrices et saines. Ces objectifs, on ne peut les atteindre que si on soutient fortement le progrès social et si on protège l'environnement naturel.
En Occident et avant d'explorer un nouveau marché ou pays, les hommes d'affaires ou les exportateurs recourent souvent à des sociologues et des ethnologues pour comprendre ceux à qui ils comptent s'adresser. C'est en fait comprendre la « culture d'entreprise » de l'autre avant de s'affairer avec lui.
D'ailleurs en Occident, les universités forment des spécialistes et des experts dans les différentes civilisations, justement pour aider les entreprises nationales, toutes tailles comprises, de comprendre la culture de leurs clients potentiels.
Comme notre économie nationale se base essentiellement sur l'export, il y est impératif d'accorder à « la culture d'entreprise » la plus grande attention possible et d'effectuer des études préalables sur la culture de tout pays ou marché que nous voulons appréhender pour la première fois.


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