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Les islamistes tuent les gays de peur de se regarder dans leur propre miroir
Publié dans L'expert le 05 - 08 - 2012

A Hammamet en ce jour maudit du 1er août 2012 , l'Azraël islamiste a tué un Ange de la vie. Angelo. Son meurtre atroce marque l'entrée définitive de la Tunisie dans la barbarie.
N'importe qui d'entre nous aurait pu être à la place d'Angelo. Son meurtre de caractère sacralisateur jette le voile noir de l'indignité humaine sur la Tunisie. Un nouveau sacrifice d'Abraham tuant l'autre, celui qui est différent de soi mais ô combien proche, en guise d'offrande à Dieu affamé et assoiffé pendant ce mois béni du Ramadhan. C'est pourquoi personne du voisinage n'est intervenu pour ne pas troubler l'accomplissement de l'acte purificateur, de peur de susciter ainsi la colère divine. De comme Abraham. De terre d'accueil d'homosexuels, elle devient leur terre hostile et inhospitalière. Grâce au vote d'adhésion à la volonté de Dieu représenté par son parti le mouvement sectaire et anthropomorphe d'Ennahdha, un jour du 23 octobre 2011, la Tunisie est en train d'amorcer une marche-arrière à une vitesse-éclair. Aussi, l'assassinat d'Angelo devient le prélude d'une ère sombre et effrayante qui s'ouvre devant les tunisiens.
Ce crime abominable est le témoin de la vraie nature de ce peuple ou tout au moins de ceux qui avaient voté pour les islamistes-homophobes-de-façade. La Tunisie que le monde entier louait à une certaine époque pour ses vertus humaines et sa douceur de vivre qui avaient séduit Angelo s'avère être une Tunisie fanatique inhibée par la religion et qui a vécu longtemps dans l'illusion de l'humanité, mais avec ce meurtre elle lève le voile sur sa vraie nature hideuse, immonde, raciste, sauvage, homophobe et hypocrite. Angelo était comme cette lumière qui illuminait la Tunisie et qu'Ennahdha commanditaire de ce crime immonde vient d'éteindre pour plonger le pays dans le noir de l'infamie humaine. D'autres meurtres suivront et d'autres Angelo périront. Faute d'être tous coupables, les tunisien ne peuvent s'exonérer de leur responsabilité morale dans ce meurtre qui laissera des traces indélébiles dans leur nouvelle histoire. Celle qui est en train de les conduire tout droit dans les limbes de l'histoire. Ce meurtre était prévisible depuis le retour au pays de leur terroriste national R. Ghannouchi qui n'a jamais manqué une occasion pour jouer au père-fouettard, pour stigmatiser les homosexuels alors que lui-même souffre des graves troubles d'identité sexuelle. Nonobstant, l'un de ses affidés le dénommé Ali Laïraiedh homosexuel notoire, mais indigne de faire partie de la communauté homosexuelle du fait de ses penchants criminels pédophiles. L'hostilité exacerbée d'Ennahdha vis-à-vis de la communauté homosexuelle tunisiene est de l'ordre surtout de l'esbroufe, de la tartufferie et de la posture histoire de ne pas dévoiler au regard de sa propre identité sexuelle tendance homosexuelle. Justifiant ainsi un proverbe tunisien qui dit : je n'aime pas voir mes tares chez autrui. Alors que l'homosexualité est une identité sexuelle comme l'hétérosexualité. Comme s'il pouvait de surcroît avoir une frontière nette entre les deux. Ennahdha, à la différence d'Angelo, elle n'a ni courage ni volonté d'affirmer publiquement la nature homosexuelle de ses sectateurs. Des nombreuses fatwas légitiment l'homosexualité, la pédophilie, le viol, l'inceste dans le cadre du djihad sur le sentier d'Allah.
En tout état de cause, n'est pas Angelo qui veut. Noble, pur, civilisé et humain tout simplement. On a tué un innocent, un humain qui faisait honneur à notre humanité. Angelo n'avait pas été tué parce qu'il était différent de son meurtrier c est parce que son meurtrier avait peu de cette part d'Angelo qui est en lui et qu'en le tuant il voulait tuer cet Angelo qui s'est révélé en lui. L'aversion que certains éprouvent à l'égard des homosexuels est moins une question de sexualité différente de soi, qu'une question que l'identité sexuelle nous renvoie à la nôtre. Plus la haine est forte, plus elle est la preuve de la vraie nature non assumée de leur propre homosexualité. Ce n'est pas par hasard que les peuples les plus homophobes au monde et en premier chef les islamistes sont ceux qui abhorrent les homosexuels parce qu'ils sont leur miroir et en brisant leur miroir ils essayent de se cacher d'eux-mêmes en se regardant du bout de la lorgnette. Leur leitmotiv est : cachez-moi cette chose que j'ose pas voir, mais parce qu'elle est tout simplement le symbole de leur propre mépris de soi. Les tunisiens en se gardant de condamner explicitement le meurtre d'Angelo démontrent leur incapacité pathologique à assumer au grand jour leur propre identité sexuelle. Un peuple qui se détourne lui-même n'est pas un peuple d'espoir, c'est un peuple de désespoir comme celui dans lequel se trouve plongés la famille, les amis proches et lointains et tous ceux qui vivent en plein jour cette part d'Angelo qui est en eux. Espérons que ce meurtre ignoble sonnera le glas des ennemis du genre humain et servira de catalyseur au réveil tant attendu du peuple tunisien. Tant qu'il se mure dans son silence, il a ce crime immonde sur la conscience. Angelo, en te volant ta vie, ils ont volé aussi la nôtre. On continuera à nous regarder dans notre miroir pour faire vivre cette part d'Angelo qui est en tout un chacun de nous. Paix à ta mémoire.


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