La formation professionnelle, source de richesse pour l'entreprise et l'individu est une priorité à laquelle le Chef de l'Etat attache une attention particulière et dont il suit l'avancement des étapes de son évolution au jour le jour. Conscient de l'importance des ressources humaines dans le développement de l'entreprise, le Président Ben Ali a misé sur la formation qui a pour objectif essentiel le développement d'un capital humain. Une démarche importante nécessite une réaction commune de toutes les franges de la société notamment la femme afin de promouvoir le positionnement de la Tunisie en tant que destination attractive. Et ce grâce à la conviction profonde du Président qui a fait de la participation effective de la femme une condition sine qua none du progrès et de la modernité de la société. A ce titre, l'accent a été mis sur le rôle considérable que peut jouer la femme dans la sensibilisation des jeunes aux nouvelles perspectives de la formation professionnelle surtout que quelque 200 centres de formation professionnelle comptent, actuellement, 4 mille stagiaires dans plusieurs domaines. La femme représente 30% des cadres de formation et 36% du nombre de stagiaires. Ce chiffre valorisant illustre le statut atteint par la femme en Tunisie. Pour cela et compte tenu de son rôle dans le processus de développement, la femme, en tant qu'élément agissant, est appelée plus que jamais à persévérer dans cette voie dans le but de mieux répondre aux besoins des grands projets et des entreprises économiques en main-d'œuvre. Il s'agit d'une grande responsabilité de la part de la femme tunisienne dans l'incitation à s'inscrire dans ce système en tant que voie du succès, outre la contribution de la femme à la promotion du système de formation. Dans ce contexte, une mise en œuvre d'une convention de partenariat entre le ministère de l'Education et l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) est en cours d'examen en vue de développer les centres de formation destinés à la femme rurale. Rappelons, dans ce cadre, les multiples réformes menées dans le système de la formation professionnelle, en particulier la modernisation des centres de formation, l'augmentation de leur capacité d'accueil, l'acquisition de nouveaux équipements, le recyclage des formateurs et le renforcement du partenariat entre les entreprises économiques et les centres de formation qui accueillent, actuellement, plus de 100 mille stagiaires. Il s'agit bien évidemment de la mise en place d'une stratégie adéquate permettant la mise à niveau de 15 centres de formation professionnelle. A ce propos, les efforts ont été déployés d'une manière intensive pour bien conforter la codiplomation et l'homologation des diplômes avec des centres de formation à l'étranger. Parallèlement, un accord-cadre de partenariat est en cours d'examen entre la Tunisie et la France dans le domaine de la formation professionnelle. Cet accord vise la construction et la restructuration de quatre centres sectoriels de formation dont celui de la formation dans les métiers du bâtiment d'El Ouardia, et l'aide à la formation des formateurs, moyennant une subvention de l'ordre de 60 millions de dinars.