Lors d'une réunion de la Commission de l'Organisation Mondiale de la Santé, une approche de développement au service de la santé et du Bien-être social a été entreprise par l'OMS et ce, dans le but de connaître l'écart entre les pays en matière de santé et d'espérance de vie et surtout au niveau de l'environnement social des gens. L'OMS contribue toujours à réduire les inégalités sanitaires. L'accès aux soins, la scolarisation, l'éducation, les loisirs, le logement et l'environnement social des gens ont un impact direct sur la santé de l'homme. A ce sujet, une commission de l'OMS chargée d'identifier les déterminants sociaux de la santé, a été crée en 2005, et ce, en vue d'élaborer une stratégie basée sur la réduction des inégalités sanitaires. En août 2008, la commission de l'OMS rendue publique la conclusion d'une enquête de trois ans sur les déterminants soucieux de la santé qui a fait remarquer que l'espérance de vie d'une fille au Lesotho est inférieure de 42 ans à elle d'une autre née au même moment au Japon. Au Suède, la femme est confrontée à beaucoup de risques. A titre d'exemple le risque pour une femme de décéder pendant une grossesse ou lors d'un accouchement est de 1 pour 17.400, alors qu'en Afghanistan, il est de 1 pour 8. Une série de recommandations, à ce propos, ont été proposées par la commission. Elle a mis en évidence l'importance de veiller au bien-être des jeunes filles et femmes à travers la lutte contre la discrimination. L'assurance de l'égalité entre la femme et l'homme est aussi à l'ordre du jour. Il est important aussi de gérer au mieux le développement urbain, et ce, à travers l'amélioration des logements, l'alimentation en eau potable et en électricité, la protection de l'environnement et la nécessité de consolider les soins primaires. En Tunisie, plusieurs actions sont menées en direction de l'amélioration de la qualité de vie et ce, dans le cadre d'une approche de développement basée sur l'étroite corrélation entre l'économie el le social. Cette politique vise, bien évidemment, à augmenter l'espérance de vie à plus de 74 ans. Ce taux atteindra 80 ans d'ici 2020 contre 47 ans en 1956. D'autre côté, la commission de l'OMS a souligné l'importance d'investir davantage dans les programmes de la santé sexuelle et de la reproduction. Des indicateurs à la hausse Selon les prévisions de l'OMS, le taux de mortalité infantile baissera à 15 pour mille en 2011, tandis que celui des naissances médicalement assistées, ce taux sera porté à 100% contre 94% en 2006. De même pour le taux de mortalité maternelle qui verra la réduction à 35%. Rappelons toujours que les indicateurs de la santé enregistrés par l'OMS, ont récompensés la Tunisie pour une médaille d'or décernée au Président de la République et ce, sous le signe des réalisations accomplies dans le domaine sanitaire et social. Sur un autre plan, la Tunisie a œuvré également, à améliorer l'environnement social des gens et ce, à travers la création d'un enseignement gratuit et obligatoire permettant de renforcer le principe de l'éducation pour tous et à vie. L'objectif consiste essentiellement, à réduire 10% du taux d'analphabétisme à la fin 2009 et ce, en mettant à la disposition de la femme les moyens favorables pour s'épanouir et s's'intégrer activement dans la dynamique de développement. Donc, la femme reste toujours le fruit de tout choix stratégiques et l'avenir du pays.