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Rapport CNUCED sur les IDE : Baisse de 37% des IDE dans le Monde en 2009
Publié dans L'expert le 29 - 07 - 2010

Ce rapport qui vient sur fond de crise vient confirmer la baisse importante des IED dans le monde en 2009 de 37%. La reprise de l'investissement est déjà annoncée au début de l'année en cours. Selon le rapport, le rôle des sociétés transnationales est encore plus important dans les IED dans le monde, et les opérations de fusions acquisitions se sont nettement augmentées au début de 2010.

Positionnement de la Tunisie :
Selon le rapport du CNUCED, la Tunisie est classée 9ème en matière d'IDE en Afrique. Avec «seulement» 1,69 milliards de dollars US d'Ide en 2009, la Tunisie est devancée par l'Angola (13 milliards), l'Egypte (6,7 milliards), le Nigeria (6 milliards), l'Afrique du Sud (5,8), le Soudan (3 milliards), l'Algérie (2,85 milliards), la Libye (2,67 milliards) et le Congo (2,5 milliards). Ce positionnement est à relativiser, vu que ceux qui nous précèdent sont des pays pétroliers, un secteur qui connaît et mobilise de grands investissements étrangers.
Rappelons à ce niveau que les IDE en Tunisie ont enregistré une baisse de 33% en 2009, s'inscrivant dans la tendance mondiale totalisant 2382 MD. La tendance depuis le début de l'année revient à la hausse à un rythme dépassant les 6%. Au cours des 5 premiers mois de l'année la Tunisie a réussi à mobiliser plus de 730 MD d'investissements étrangers, dont 692MD d'IDE. Une performance louable dans une phase de trouble par laquelle passe l'économie mondiale.

Tendances et perspectives de l'IED
Les flux mondiaux d'investissement étranger direct (IED) ont commencé à se redresser dans la seconde moitié de 2009. Et il y a eu au cours de la première moitié de 2010 une légère hausse qui a fait naître un optimisme modeste pour les perspectives de l'IED dans le court terme. À plus long terme, le redressement des flux d'IED devrait s'accélérer. Les apports d'IED au niveau mondial devraient dépasser 1 200 milliards de dollars en 2010, et atteindre entre 1 300 et 1 500 milliards de dollars en 2011, puis 1 600 à 2 000 milliards de dollars en 2012. Mais il pèse sur ces perspectives des risques et des incertitudes, notamment du fait de la fragilité de la reprise économique mondiale.
L'actuel redressement de l'IED intervient après un repli spectaculaire des flux d'IED dans le monde en 2009. Après une contraction de 16 % en 2008, les entrées mondiales d'IED ont encore chuté de 37 %, à 1 114 milliards de dollars, tandis que les sorties diminuaient de 43 %, à 1 101 milliards de dollars.
Des modifications importantes ont affecté les caractéristiques de l'IED au niveau mondial qui ont précédé la crise mondiale et qui devraient, selon toute probabilité, se confirmer à court et à moyen terme. Premièrement, le poids relatif des pays en développement et des pays en transition en tant que destinataires et sources à la fois des flux mondiaux d'IED devrait continuer à croître. Ces pays, qui ont absorbé près de la moitié des investissements étrangers en 2009, tirent le redressement de l'IED.
Deuxièmement, la poursuite récemment de la contraction de l'IED dans le secteur manufacturier, par rapport à l'IED dans le secteur des services et dans le secteur primaire, ne s'inversera probablement pas. Troisièmement, malgré son réel impact sur l'IED, la crise n'a pas mis fin à la mondialisation croissante de la production.

L'IED: vers un redressement
Toutes les composantes des flux d'IED − investissements en actions, prêts intragroupe et réinvestissement des bénéfices − se sont repliées en 2009. La diminution des opérations de fusions-acquisitions internationales et le recul des bénéfices des filiales étrangères ont fortement pesé sur les investissements en actions et sur le réinvestissement des bénéfices. Mais grâce à l'amélioration des profits des entreprises, il y a eu un modeste redressement du réinvestissement des bénéfices dans la seconde moitié de 2009.
Au premier trimestre de 2010, l'IED a été plus dynamique. Les fusions-acquisitions internationales − qui ne représentaient pas plus de 250 milliards de dollars en 2009 − ont bondi de 36 % au cours des cinq premiers mois de 2010 par rapport à la même période de l'année précédente.
Le repli des fusions-acquisitions internationales a été la principale raison du recul de l'IED en 2009. Les acquisitions à l'étranger ont diminué de 34 % (65 % en valeur), alors que le nombre des projets d'IED pour la création de capacités n'a diminué que de 15 %. Les fusions-acquisitions sont généralement plus sensibles à la conjoncture financière que les projets de création de capacités, parce que les turbulences des marchés boursiers empêchent de voir les signaux donnés par les prix sur lesquels reposent ces opérations et parce que les cycles d'investissement pour les fusions acquisitions internationales sont généralement plus courts que ceux des investissements de création de capacités.
La crise mondiale a asséché le financement disponible pour l'IED et réduit le nombre des acquisitions. Mais si la baisse des cours des actions a pesé sur la valeur des transactions, elle a aussi créé, avec la restructuration mondiale, des opportunités pour les sociétés transnationales ayant encore accès à des moyens de financement. Si les flux d'IED par ces deux modes montrent des signes de redressement en 2010, les opérations de fusions-acquisitions rebondissent plus rapidement.
L'IED a reculé dans les trois secteurs − secteur primaire, secteur manufacturier et secteur des services. Les industries cycliques comme la construction automobile et les industries chimiques n'ont pas été les seules victimes. L'IED dans les branches de production ayant initialement résisté à la crise − y compris les produits pharmaceutiques et l'industrie alimentaire − a aussi souffert en 2009. De rares secteurs industriels ont plus reçu d'IED en 2009 qu'en 2008: distribution d'électricité, de gaz et d'eau, matériel électronique, construction et télécommunications. Globalement, c'est l'IED dans le secteur manufacturier qui a été le plus touché, avec un effondrement de 77 % des fusions-acquisitions internationales comparé à 2008. Mais certaines activités dans ces secteurs ont elles aussi été très touchées: ainsi, la valeur des opérations de fusions-acquisitions internationales dans les services financiers s'est effondrée de 87 %.
L'IED des fonds privés de capital-investissement a diminué de 65 % en valeur, alors que celui des fonds souverains a progressé de 15 % en 2009. Ces fonds représentaient ensemble plus du dixième des flux mondiaux d'IED, contre seulement 7 % en 2000 − mais moins qu'en 2007, lorsqu'ils avaient culminé à 22 %. L'IED des fonds privés de capital-investissement a souffert à la fois d'une moindre collecte de fonds et de l'effondrement du marché des rachats de sociétés par effet de levier. La valeur des fusions acquisitions internationales effectuées par des fonds privés de capital investissement est tombée en 2009 à 106 milliards de dollars, soit moins du quart de leur valeur record de 2007.

La mondialisation des entreprises se poursuit
Malgré l'impact qu'elle a eu sur les flux d'IED, la crise mondiale n'a pas mis fin à la mondialisation de plus en plus poussée de la production. Le chiffre d'affaires et la valeur ajoutée des filiales étrangères des sociétés transnationales (STN) en 2008 et 2009 ont connu une contraction moindre que celle de l'économie mondiale. De ce fait, la part des filiales étrangères dans le produit intérieur brut (PIB) mondial a atteint le chiffre record de 11 %. Les effectifs à l'étranger des STN ont légèrement augmenté en 2009, avec 80 millions de travailleurs. L'essor des pays en développement et des pays en transition est apparent dans la structure géographique de la production internationale des STN. C'est en effet dans ces pays que l'on trouve aujourd'hui la majorité des effectifs des filiales étrangères. Ces pays représentaient en outre 28 % des 82 000 STN dans le monde en 2008, en hausse de deux points en pourcentage par rapport à 2006. Les actifs des filiales étrangères ont crû de 7,5 % en 2009, essentiellement grâce à la progression de 15 % du stock intérieur d'IED, qui a atteint 18 000 milliards de dollars. Cette augmentation du stock d'IED s'expliquait par un important rebond des marchés boursiers mondiaux ainsi que par la poursuite des apports d'IED, qui sont restés positifs même s'ils ont beaucoup moins augmenté qu'auparavant.

La moitié des flux d'IED dans le monde vont aujourd'hui aux pays en développement et aux pays en transition
Les flux d'IED vers les pays en développement et les pays en transition ont reculé de 27 % en 2009, à 548 milliards de dollars, après six années de croissance ininterrompue. Malgré ce repli de l'IED dans les pays de ce groupe, ces pays semblaient mieux résister à la crise que les pays développés puisque la contraction était moindre que celle observée pour les pays développés (-44 %). Leur part dans l'ensemble des apports d'IED ne cesse de croître: pour la première fois, les pays en développement et les pays en transition ont absorbé en 2009 la moitié des flux mondiaux d'IED.
Après cinq années de hausse, les sorties d'IED des pays en développement et des pays en transition ont fléchi de 21 % en 2009. Mais avec le développement des STN de ces pays, le repli de l'IED a aussi été moindre que dans les pays développés, où les sorties d'IED ont chuté de 48 %.
L'IED rebondit aussi plus vite dans les pays en développement. La part des investissements de ces pays à l'étranger reste modeste, mais elle est en augmentation et représente le quart des sorties mondiales d'IED.
Parmi les principaux destinataires de l'IED en 2009, la Chine s'est hissée au deuxième rang, derrière les Etats-Unis. La moitié des six premiers pays de destination des flux d'IED sont désormais des pays en développement ou des pays en transition. Plus des deux tiers des opérations de fusionsacquisitions internationales se font encore entre des pays développés, mais la part des pays en développement et des pays en transition en tant que pays d'accueil pour ces opérations est passée de 26 % en 2007 à 31 % en 2009. En outre, ce groupe de pays a attiré en 2009 plus de la moitié des projets de création de capacités. En ce qui concerne les investissements à l'étranger, Hong Kong (Chine), la Chine et la Fédération de Russie, dans cet ordre, figurent parmi les 20 plus gros investisseurs dans le monde.

Un bilan de l'IED contrasté selon les régions
Comme le faisaient apparaître certaines des données ci-dessus, le tableau mondial des flux d'IED dissimule une réalité plus contrastée selon les régions. L'IED dans les pays en développement et les pays en transition a surtout bénéficié à un petit nombre de pays, essentiellement des marchés émergents importants.
Après presque une décennie de croissance ininterrompue, les flux d'IED allant à l'Afrique sont retombés à 59 milliards de dollars − en repli de 19 % comparé à 2008 − essentiellement à cause de la contraction de la demande mondiale et de la baisse des prix des produits de base. Les producteurs de produits de base en Afrique de l'Ouest et de l'Est ont été touchés. Les investissements étrangers en Afrique du Nord ont mieux résisté du fait de la diversification plus grande de l'IED dans cette région et de la poursuite des programmes de privatisation. Le repli des investissements dans le secteur des services en Afrique a été moins prononcé que dans les autres secteurs. Tiré par le développement de l'activité, le secteur des télécommunications est devenu le premier bénéficiaire des apports d'IED. Le redressement des prix des produits de base et l'intérêt soutenu des pays émergents d'Asie devraient permettre une lente reprise des flux d'IED vers l'Afrique en 2010.
Les STN des pays en développement et des pays en transition investissent de plus en plus en Afrique depuis quelques années, puisque durant la période 2005-2008 elles ont représenté 22 % de l'IED dans la région, contre 18 % seulement dans la période 1995-1999. Les investisseurs de la Chine, de la Malaisie, de l'Inde et des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG) sont parmi les plus actifs − même si l'Afrique ne représente encore qu'une fraction de leur IED total (4 % dans le cas de la Chine, par exemple). Les investisseurs de l'Afrique australe et de l'Afrique du Nord sont aussi plus présents dans la région. Ces nouvelles sources d'investissement offrent des opportunités de développement additionnelles, et elles devraient aussi être plus résistantes que les sources traditionnelles et capables donc de jouer un rôle d'«amortisseur» en cas de crise.
Les investissements à l'étranger de l'Afrique dans son ensemble ont reculé de la moitié, à 5 milliards de dollars. Mais ceux de l'Afrique australe ont atteint un montant de 1,6 milliard de dollars en 2009, dopés par les investissements de l'Afrique du Sud, essentiellement dans le reste de l'Afrique. L'Afrique du Nord restait toutefois la principale source de sorties régionales d'IED, dont elle représentait plus de 50 %.

Les perspectives en matière d'IED: un optimisme prudent
Selon les estimations de la CNUCED, les flux mondiaux d'IED commenceront à se redresser en 2010, à plus de 1 200 milliards de dollars, pour atteindre en 2011 entre 1 300 et 1 500 milliards de dollars. C'est seulement en 2012 qu'ils devraient revenir à leur niveau d'avant la crise, entre 1 600 et 2 000 milliards de dollars selon les estimations. L'amélioration graduelle des conditions macroéconomiques, des profits des entreprises et des capitalisations boursières observées au début de 2010 devrait se poursuivre et renforcer la confiance des entreprises. Après une contraction de 2 % en 2009, l'économie mondiale devrait croître de 3 % en 2010. Les taux d'intérêt et les prix des produits de base resteront probablement modérés jusqu'à la fin de l'année, ce qui aidera à contrôler les coûts de production et favorisera l'investissement intérieur. Les profits des entreprises ont commencé à se redresser au milieu de 2009 et devraient progresser en 2010. Avec une meilleure performance des marchés boursiers, cela aidera à financer l'IED.
Le World Investment Prospects Survey 2010-2012 de la CNUCED fait apparaître un regain d'optimisme des entreprises pour le moyen terme. Les intentions d'expansion à l'étranger des STN sont plus solides pour 2011 et 2012. Le redressement de l'IED sera probablement tiré par les fusionsacquisitions internationales. La restructuration de certaines industries et la privatisation d'entreprises ayant bénéficié d'un sauvetage lors de la crise mondiale créeront d'autres opportunités de fusions-acquisitions internationales pour les STN. L'enquête confirme également que la part du secteur manufacturier dans l'IED continuera à fléchir par rapport à celles du secteur primaire et du secteur des services.
Les STN de pays en développement sont plus optimistes que leurs homologues des pays développés, et pensent que leurs investissements étrangers se redresseront plus vite. On peut donc penser que les STN de pays émergents continueront à être une source de plus en plus importante d'IED. En outre, les investisseurs mondiaux s'intéressent de plus en plus aux pays en développement. Le Brésil, la Fédération de Russie, l'Inde et la Chine (les pays du BRIC), en particulier, sont des pays prometteurs pour l'IED. Les investissements étrangers dans les pays en développement et les pays en transition iront non seulement aux éléments à plus forte intensité de main d'œuvre de la chaîne de valeur, mais aussi et de plus en plus aux activités à forte intensité de technologie.
Le redressement financier et économique mondial reste fragile, menacé par de nouveaux risques, par les contraintes qui pèsent sur les investissements publics, par l'incertitude entourant les réformes de la réglementation financière, par l'accès limité au crédit, par la volatilité des marchés boursiers et des marchés de change et par d'autres facteurs encore. Pour que la reprise se confirme, l'investissement privé est indispensable pour stimuler la croissance et l'emploi. Et l'IED a un rôle majeur à jouer. Pour le moment, un optimisme prudent prévaut concernant les perspectives de l'IED dans le monde.

Evolution récente des politiques
Les politiques d'investissement actuelles continuent dans l'ensemble à favoriser la libéralisation et la facilitation de l'investissement étranger. Dans le même temps, on assiste à une intensification des efforts pour réglementer l'investissement étranger, au nom d'objectifs de politique publique (par exemple pour protéger l'environnement, pour atténuer la pauvreté et/ou pour répondre à des préoccupations de sécurité nationale). Cette dichotomie dans les politiques et la volonté politique de rééquilibrer les droits et les devoirs respectifs de l'Etat et des investisseurs se manifestent aux niveaux national et international, avec la mise en avant du rôle de l'Etat. L'univers des accords internationaux d'investissement (AII) s'est encore étendu, et des efforts sont faits pour assurer l'équilibre et la cohérence dans le régime des AII. En outre, on s'attache à refléter dans les politiques d'investissement qui sont élaborées l'étroite interaction entre politiques d'investissement et autres politiques, y compris celles qui se rapportent à de plus vastes problématiques d'ordre économique, social et environnemental.


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