Il y a de ces événements qui ont valeur d'indicateurs objectifs mettant en relief, sans fards ou artifices, le degré d'évolution de la Tunisie et le palier satisfaisant de développement sanitaire et social. Ainsi, sur le terrain de la santé, notre pays a eu le privilège et le mérite d'abriter au cours d'une même semaine les travaux du 31ème congrès de l'Union des Sociétés de Pédiatrie du Moyen-Orient et de la Méditerranée et les 4èmes rencontres de l'Association francophone pour la prévention et la réadaptation cardiovasculaire (Afprc). Autant de congrès et de rencontres médico-scientifiques traduisent dans les faits l'intérêt très particulier accordé par le Président Ben Ali à la santé de l'ensemble des citoyens et à celle de la mère et de l'enfant en particulier. L'importance, soulignée plus d'une fois par le Chef de l'Etat, que doit revêtir toute action, qu'elle soit gouvernementale ou privée, pour la généralisation des soins de santé, l'amélioration des services hospitaliers et autres, et le développement de la recherche dans ce domaine, constitue un volet de grande valeur dans la stratégie de développement global de la Tunisie. D'ailleurs, les réformes entreprises, les programmes établis et les mécanismes mis en place dans ce vaste et complexe domaine qu'est la santé ont permis de faire évoluer de façon remarquable l'ensemble des indicateurs de santé. Qu'il s'agisse de la santé maternelle ou infantile, de contrôle des grossesses et des naissances, de mortalité infantile ou du développement de la recherche pour certaines maladies spécifiques, la Tunisie, forte d'une infrastructure sans cesse améliorée et de moyens techniques développés, a fini par occuper un rang avancé dans la hiérarchie mondiale lui conférant un statut de pays très correctement médical et sanitaire.