C'est une des nominations des plus contestées et décriées au sein du gouvernement de Ali Lâaryedh. Loin d'être un néophyte du courant nationaliste et arabe, le nouveau ministre de l'éducation, Salem Lâbyadh est soupçonné de faire allégeance au mouvement Ennahdha. Assignée à permettre à la doctrine islamiste de se frayer un chemin au sein de l'école, la nomination de Salem Lâbyedh est tout sauf un hasard, rapporte le journal « Essour » dans son édition du 16 mars. Le président d'Ennahdha s'est même targué de cette nomination sachant qu'elle est conforme à ses desseins. La nomination de Salem Lâbyedh est perçue comme un bon tremplin dans l'inscription des programmes islamiques dans les priorités du ministère de l'éducation.