Le président du mouvement Ennahdha, Rached Ghannouchi, a reconnu, lors d'une conférence de presse, que la coalition au pouvoir dirigé par Ennahdha a commis des erreurs. Il a néanmoins refusé toute concessions. « Les errements du gouvernement ne justifient pas les appels à sa chute » a-t-il déclaré. L'étau se resserre sur le mouvement islamiste. Une nouvelle manifestation grandiose a été observée le 13 août à l'occasion de la célébration de la fête de la femme appelant à la chute de l'ANC et du gouvernement. « Nous avons commis beaucoup d'erreurs, il y a du retard dans le traitement de certains dossiers sensibles mais nous ne permettrons pas aux putschistes de diviser le peuple. La logique du retournement contre la légitimité est injustifiable » a-t-il martelé. Implacable, il de nouveau donné la priorité à l'achèvement du processus de transition et à la lutte contre le terrorisme.