Qu'est ce qui a fait changer Donald Trump d'avis et de position, vis-à-vis du dossier syrien ? Est-il réellement fou et imprévisible au point de sauter d'un bord à l'autre, en prenant des décisions qui pourraient être d'une grande gravité pour le monde entier ? Pourquoi a-t-il déclaré, deux jours auparavant, qu'il n'avait aucun problème avec Bachar Al Assad, pour revenir ensuite, le traiter de criminel de guerre et bombarder ses bases militaires ? Comment Trump a-t-il osé faire ce geste, somme toute, kamikaze, quand on sait que les russes sont complètement investis sur le sol syrien, et qu'il aurait pu y avoir des victimes russes ? Auquel cas çà aurait été le désastre. Eh bien il faut croire qu'il n'est pas si fou et si insensé que çà, Donald Trump. La preuve quand on est fou, on ne pourrait jamais se constituer un empire comme le sien. Alors que s'est-il passé dans sa tête aussi blonde que farfelue ? Selon les observateurs, Donald Trump était « obligé » d'agir de cette façon, surtout avec « l'aubaine » qui s'était présentée à lui avec le scénario futile de la soi-disant attaque au gaz toxique qu'on a voulu mettre sur le dos de Bachar Al Assad. Il faut savoir qu'il était sous une énorme pression, Donald Trump. Une pression de la part de ses nombreux détracteurs, à l'intérieur comme à l'étranger, qui commençaient à sérieusement, menacer son « trône ». On lui collait une étiquette de pro-russe, il faisait l'objet d'attaques de tous bords. Des attaques qui se faisaient de plus en plus sérieuses et qui risquaient d'aboutir à une mesure de destitution. C'est pour cette raison que l'aubaine du soi-disant raid au gaz neurotoxique était « inratable ». Il attaquait pour montrer qu'il était le cowboy que les américains aimeraient avoir pour président. Par ailleurs, il allait pouvoir se démarquer des accusations d'être ami-ami avec Poutine. Il allait, aussi, pouvoir marquer des points positifs pour raccommoder ses relations avec ses « alliés naturels et traditionnels » comme l'Europe et les pays du moyen orient. Il pouvait, aussi, freiner l'influence croissante de l'Iran dans la région. Il pouvait, enfin, reprendre une pôle-position en tant que gendarme de l'Europe, notamment sur le dossier de l'Ukraine, qu'il va, ainsi, pouvoir mieux négocier avec Poutine, en échange d'un éventuel désengagement de la Syrie... Trump avait, une autre « obligation » pour agir contre cette base militaire syrienne dans la ville de Homs. Et ce n'était nullement à cause de son utilisation comme base de départ des avions qui auraient utilisé le gaz neurotoxique, mais, bien, parce que c'est à partir de cette base que l'armée syrienne, secondée par les experts russes, a tiré les missiles qui ont intercepté les avions israéliens lors de leur dernier raid en Syrie et au cours duquel ils ont avoué avoir perdu, au moins, un avion. Un affront pour les israéliens et leurs « amis » les américains qui ne pouvait rester impuni. Reste à savoir comment il a osé frôler la guerre totale nucléaire avec les russes ? Il aurait bien pu tuer des militaires russes lors de son raid. Les russes auraient pu riposter et intercepter ses missiles avec leur toute puissance batterie des S-400 et autres. Ce qui aurait irrémédiablement dégénéré en conflit généralisé. Eh bien, il est acquis que Trump a veillé à informer les russes de son coup, juste avant, histoire de s'assurer qu'il n'y aurait pas de pertes chez eux sur le sol. Et il aurait obtenu qu'ils n'interviennent pas pour le contrer. C'est ce qu'ont d'ailleurs fait les russes, qui ont, aussi pris le soin d'alerter les syriens qui ont eu le temps d'évacuer la base militaire ciblée par les missiles Tomahawk. Maintenant, la suite des évènements demeure inconnue et elle ne sera, certainement, pas telle que souhaitée par les soutiens des terroristes en Syrie, come la Turquie, le Qatar, l'Arabie Saoudite, et la confrérie des frères musulmans en Egypte, en Tunisie et ailleurs.