De graves accusations que celles émises par le député de Machrou3 Tounes, Sahbi Ben Fredj, à travers sa page facebook, à de supposés « amis » de l'homme d'affaires Chafik Jarraya, détenu, en ce moment, pour des affaires de malversations financières, mais aussi, pour de graves affaires d'atteinte à la sûreté de l'Etat et de mise de soi à la disposition d'une armée étrangère. Ben Fredj a annoncé qu'avec l'avancement de l'enquête dirigée par la justice militaire, les complices et « amis » de Jarraya deviennent plus fébriles, laissant comprendre que le moment où d'autres têtes assez importantes sont près de tomber dans son sillage, est proche. Cette fébrilité et cette crainte auraient poussé un nombre de ses « amis » à tenter le tout pour le tout, pour sortir Chafik Jarraya de sa prison, et clore, une fois pour toutes, ce dossier qui semble devoir drainer beaucoup d'autres accusés. Ben Fredj a expliqué que les « amis » de Jarraya auront procédé en plusieurs étapes, apparemment, aussi inefficaces les unes que les autres, avant de parvenir enfin, à trouver la parade imparable, pour soustraire le dossier de la justice militaire et le gérer à leur loisir, en vue de le clore, et épargner on ne sait quoi à on ne sait qui. Ainsi, après voir tenté de mettre la pression à travers les syndicats sécuritaires, et autres, pour condamner l'arrestation de hauts cadres sécuritaires, et après avoir harcelé le premier témoin de l'affaire, le sécuritaire qui avait dénoncé ses supérieurs et Chafik Jarraya, au point de le mettre, lui, dans le box des accusés, après, aussi, avoir à multiples reprises tenté de « casser » les décisions de la justice militaire en multipliant les recours auprès du tribunal de première instance de Tunis, Et tout çà, apparemment, sans résultats, voilà que les « amis » de Jarraya trouvent, enfin, la solution radicale à ce problème. Ils semblent, en effet, en effet, avoir trouvé la parade. Ils auraient mis d'énormes pressions sur la magistrate près de la cour d'appel à Tunis, qui devait être chargée du dossier de Jarraya, jusqu'à ce qu'elle ait cédé, et décidé de se désister du dossier. Après quoi, ils auraient mis en place une cour spéciale au sein de la cour d'appel de Tunis, spécialisée dans le traitement des affaires instruites par la justice militaire. Cette cour « spéciale » aurait, déjà, été saisie par les avocats de Jarraya et de ses complices pour qu'elle décide de dessaisir la justice militaire du dossier et de le confier à un tribunal civil. Ils ont, déjà, déposé devant cette cour spéciale, des demandes de relaxe au profit de leurs clients. Demande qui sera, très vraisemblablement, accordée par cette cour « spéciale ».