Le rapport annuel de l'INLUCC rapporte, entre autres données, que plus du quart des dénonciations qui parviennent à l'instance, sont anonymes. Ce qui s'explique par la réticence des tunisiens à dénoncer à visage découvert ces affaires, de peur des représailles de la part des entreprises ou administrations aux quelles ils appartiennent. Le rapport révèle, aussi, que l'INLUCC a transmis en 2017, cinq dossiers à la justice, en rapport avec des injustices ou des « punitions » subies par des gens qui ont dénoncé des affaires de corruption et de malversation. L'INLUCC a, aussi, durant la même période, assuré une sécurité particulière à huit dénonciateurs de corruption pour leur éviter les actions de représailles de la part des fautifs dans ces dossiers.