Je ne veux jeter la pierre à personne. Je suis conscient de la difficulté de gérer cette pandémie. De grands pays développés connaissent des difficultés insoupçonnées. L'exemple de l'Allemagne est frappant et non des moindres. En Tunisie, ajoutée au manque d'homogénéité des trois têtes de l'exécutif, s'ajoute l'inconscience de certains citoyens qui ne respectent pas les règles de la prévention en continuant à s'agglutiner à la moindre occasion et en faisant fi du port du masque… Ne parlons pas de l'inconscience de certains « politiques » qui ont rivalisé dans la meilleure façon de propager le virus en organisant de grands rassemblements. Cela prouve combien ces partis politiques sont inaptes à diriger le pays en faisant passer au premier plan leur propre intérêt devant la santé du citoyen! Dans tout cela il faut souligner l'existence d'une grande frange de la population qui veut se protéger en respectant scrupuleusement les consignes pour stopper la propagation du virus. Ces mêmes personnes la plupart du troisième âge, attendent impatiemment d'être vaccinées et piaffent d'impatience d'être convoquées surtout quand elles voient que le « système informatique »mis en place a convoqué des personnes plus jeunes et n'ayant aucun critère de priorité comme celles appartenant au professionnel de la santé. On a eu vent de quelques exemples de doses de vaccin jetées du fait de l'absence de certaines personnes qui n'ont pas honoré le rendez-vous fixé, pour une raison ou une autre! Ceci est inacceptable quand on connaît la difficulté de s'approvisionner en vaccin, même quand on le paye rubis sur ongle. Afin d'éviter ce gaspillage il faut accorder une certaine latitude au directeur des centres de vaccination en leur donnant la possibilité d'appeler des candidats au vaccin sur une liste d'attente préétablie. Cela ouvre peut être à certaine forme de favoritisme mais cela n'a pas d'importance puisque le but sera atteint de vacciner le maximum de personnes en un temps le plus rapide et de rentabiliser au mieux les doses de vaccin difficilement obtenues. Il ne faut pas laisser l'informatique gérer seule et froidement la convocation des citoyens , on sait que les « bugs » sont possibles… une pointe d'intelligence humaine permet d'y pallier Maher Ben Ghachem – Ancien Professeur de Médecine – Ancien Interne des Hôpitaux de Paris. Partagez3 Tweetez Partagez 3 Partages Que se passe-t-il en Tunisie? Nous expliquons sur notre chaîne YouTube . Abonnez-vous!