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Election en France-Gouvernement d'union, l'Afrique, le voile… : la "nouvelle" Marine Le Pen fera mal à Macron
Publié dans Tunisie Numérique le 07 - 04 - 2022

Puisque l'hypothèse d'une victoire de Marine Le Pen au second tour de la présidentielle française n'est plus un non-sens absolu – à en croire l'écart qui se resserre dans les sondages entre elle et Emmanuel Macron et les déboires de ce dernier -, les questions sur sa manière de gouverner et avec qui commencent à émerger. La candidate du Rassemblement national (RN) était ce jeudi 7 avril sur RTL pour éclairer les lanternes de ses électeurs mais pas qu'eux…
D'emblée elle réfute la désignation de candidate du RN et se définit comme la candidate "soutenue" par le RN, en dégainant l'argumentaire du général de Gaulle : "Puisque c'est une élection présidentielle, le général de Gaulle n'a pas voulu que les candidats soient des candidats de partis politiques mais qu'ils soient soutenus par des partis politiques . C'est la nature de la cinquième" République… En même temps c'est une posture qui en dit long sur le fait qu'elle veut s'afficher comme la candidate des Français de tous bords, et pas de la seule frange extrême droite, comme le martèle en ce moment le président-candidat Macron…
S'agissant de ceux qui pourraient "l'entourer au pouvoir", étant donné qu'elle n'a pas "engrange de ralliements", Marine Le Pen a redit qu'elle va gouverner "dans le cadre d'un gouvernement d'union nationale". D'abord avec les personnes avec qui elle collabore déjà "et qui ont contribué à constituer le très beau projet" qu'elle "a présenté aux Français et qui semble recueillir une part large de leur confiance", mais également avec des gens qui "rejoindront soit avant le second tour soit après le second tour" lorsqu'elle aura "gagné"…
La candidate "soutenue" par le RN affirme qu'elle dispose déjà d'une "liste de gens" prêts à gouverner avec elle et que son "problème sera de choisir beaucoup plus que de trouver". "Il y a beaucoup de gens en France qui sont des gens soit d'ailleurs dans la vie politique soit dans la société civile qui partagent les grandes options que je défends", a ajouté Marine Le Pen…
A la question de savoir quel chef d'Etat elle recevra en premier si elle est désignée par les Français le 24 avril 2022, elle a répliqué que le premier acte qu'elle posera en tant que présidente du Conseil de l'Union européenne (la France occupe cette présidence tournante depuis le 1er janvier 2022) c'est de réunir l'ensemble des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union européenne. Après elle projette de recevoir "un chef d'Etat africain" parce qu'elle "pense que l'Afrique doit avoir une place plus importante". Et quand la journaliste a insisté pour connaitre l'identité du président africain qu'elle verra en premier, elle a lâché "Macky Sall, du Sénégal"…
C'est dit, elle chasse ouvertement sur les terres de Macron. En effet c'est le président sortant qui a théorisé la refonte en profondeur des relations avec l'Afrique, un virage que préfigure le méga programme européen "Global Gateway" qui projette de décaisser 150 milliards d'euros pour des projets structurants en Afrique…
La journaliste est revenue sur l'épisode du selfie de Marine Le Pen avec une jeune fille voilée, elle avait répliqué à ses détracteurs " je ne vais pas lui arracher son voile, un peu d'humanité quand même", ce que certains ont interprété comme un reniement de son refus catégorique d'accepter le port du voile dans l'espace public, qu'elle a d'ailleurs confirmé hier mercredi 6 avril sur TF1. La candidate à la présidentielle a précisé sa pensée ce matin : "Quand on met en place des lois et qu'on les fait voter, ce n'est pas une raison pour s'attaquer aux personnes". De la même qu'elle lutte "contre l'immigration" mais pas "contre les immigrés", elle affirme qu'elle ne combat pas des personnes qui arborent le voile, mais les "processus", elle combat "l'idéologie totalitaire qui s'appelle l'islamisme"…
La candidate du RN confirme que le voile sera bien interdit dans l'espace public mais qu'il ne s'agit pas d'arrêter les gens ou de les violenter, juste leur coller des amendes. Ces nuances sur le port du voile sont difficiles à saisir, certains diront qu'elle louvoie, qu'elle lambine, mais en même temps c'est une question de société incroyablement complexe et potentiellement explosive, et elle n'est pas la seule à être en difficulté sur cette affaire…
Reste que la candidate qu'on a vue ce matin tenir tête aux redoutables journalistes de RTL n'a rien à voir avec celle qui s'était littéralement liquéfiée face à Macron lors du débat du second tour en 2017. Cette fois elle affiche une confiance et une maîtrise de ses dossiers qui compliqueront la tâche de son adversaire du second tour, si les Français en décident ainsi…


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