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Ukraine : Zelensky ira à Washington alors que Poutine devra se contenter de la Corée du Nord, figée dans la pauvreté et la faim
Publié dans Tunisie Numérique le 15 - 09 - 2023

Finalement le président nord-coréen, Kim Jong-un, restera un peu plus chez son ami Vladimir Poutine. Il s'y sent bien, ça le change de chez lui, un pays figé dans la pauvreté, le sous-développement et fermé au monde depuis des décennies, depuis le grand-père de Kim Jong-un, Kim Jong-il, qui a régné d'une main de fer de 1948 à 1994, avant de transmettre le pouvoir à son fils, Kim Il-sung, qui lui aussi n'a pas démérité en matière de dérives sanglantes. Depuis il ne se passe rien en Corée du Nord, à part les missiles et autres armes fabriqués par milliers, à part les sous-marins nucléaires, à part les nombreux trains blindés du président qu'il expose au Palais mémorial de Kumsusan de Pyongyang et qui engloutissent le reste du maigre budget du pays. Poutine a accueilli Kim Jong-un pour justement négocier des armes afin de continuer sa guerre en Ukraine qui l'a asséché ; le gras dictateur coréen – alors que la moitié de sa population est rongée par la faim – lui est venu négocier des technologies pour ses sous-marins…
Une passion commune pour les instruments de mort
Les deux hommes ont une passion commune pour les trains, blindés du sol au plafond, c'est plus sûr par les temps qui courent. Poutine n'aimerait certainement pas finir comme son défunt Evgueni Prigojine, le fondateur du groupe paramilitaire Wagner, qui a rendu de grands services au maître du Kremlin et a fini par commettre la forfaiture d'avoir marché sur Moscou pour aller déloger les chefs de l'armée. Prigojine a fini en confettis dans le ciel russe le 23 août dernier. L'avion décidément ce n'est pas sûr, surtout depuis que les appareils de ligne russes ont commencé à avoir des pépins en plein vol parce que l'Occident a fermé la porte des pièces détachées.
L'autre passion commune entre le président russe et son homologue nord-coréen – je vous épargne leur passion commune pour les assassinats – ce sont les armes, lourdes. Et "la grande Russie" en a bien besoin avec tout ce que la défense aérienne ukrainienne a cramé en presque 19 mois de conflit. Et ça tombe bien des armes Pyongyang en a, beaucoup ; il en balance même régulièrement sur la tête de ses voisins, le Japon et la Corée du Sud, ce qui lui vaut des sanctions internationales d'une rare dureté…
Mais les armes qu'il va livrer à la Russie, dit-on, sont des obus soviétiques vieillots, obsolètes et qui n'embarquent pas les technologies modernes du genre guidage laser et tout le toutim. Donc ce sont projectiles imprécis et qui ravagent tout sans faire de distinction. Vous me direz que tirer dans le tas, sur les populations civiles ukrainiennes, ça n'a jamais empêché Poutine de dormir. Alors quelques crimes de guerre de plus ou de moins… De toute façon qu'est-ce qui peut bien lui arriver, il a déjà un mandat d'arrêt de la CPI qui lui pend aux basques.
Par contre des armes il lui en faut et vite. La visite de Kim Jong-un n'a débouché sur rien de concret mais des promesses ont été faites. On verra bien. En attendant on se contentera d'un échange d'amabilités, avec comme point d'orgue l'annonce de la victoire de Moscou sur Kiev. C'est le président nord-coréen qui l'a dit. Inutile de vous dire que sur le terrain on n'en prend pas le chemin et que même Poutine au fond de lui y croit de moins en moins, même s'il n'en montrera rien.
La Chine et l'Inde craignent le courroux des USA, il ne reste que Pyongyang…
Des armes il en faut à Poutine mais personne ne veut lui en donner, n'ose lui en donner, pas même les membres de son club, les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud plus les 6 nouveaux). Celle qui en a en grande quantité c'est la Chine, puis l'Inde dans une moindre mesure. Mais la Chine, quelles que soient ses bisbilles avec les USA, n'osera jamais affronter la colère du président Joe Biden. Pékin a trop besoin des marchés américain et européen, où d'ailleurs les ennuis ont déjà commencé. Que dire si la Chine livre des armes à Poutine.
L'Inde aussi avec son milliard et demi de bouches à nourrir n'a pas les moyens de se fâcher avec l'Occident. Le Premier ministre indien Narendra Modi préfère se focaliser sur le développement de son immense pays, sur sa sécurisation, sur les prouesses scientifiques, sur le relèvement du niveau social de ses populations – qui en ont bien besoin -, etc. La guerre insensée de Poutine ce n'est pas son affaire. Quand Modi bouge c'est pour aller en France y sceller de gros contrats, c'est pour fédérer autour du G20 dans lequel il a imposé l'Union africaine. Bref, des choses utiles pour l'humanité…
Autant de belles et bonnes choses que Poutine a enterrées depuis belle lurette, pour finir par n'être qu'un méga problème pour le monde, une épine dans le pied de chaque être humain avec tout ce que sa guerre a provoqué comme dégâts. Avec Kim Jong-un ils se sont bien trouvés, deux malfrats, deux parias infréquentables qui sont contraints de pactiser. Le président russe a tellement ébloui son invité par la démonstration de ses sous-marins et autres instruments de mort qu'il l'a invité à son tour à venir à Pyongyang. Tant qu'à faire pourquoi pas, de toute manière il n'ose même plus aller chez ses potes des BRICS.
En face le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, lui va où il veut, quand il veut. La semaine prochaine il rendra visite à son premier soutien, Joe Biden, à la Maison Blanche, son deuxième voyage officiel dans la capitale fédérale américaine. Poutine/Zelensky, Washington/Pyongyang, évidemment il n'y a pas photo. Si vous me demandez ce qui a changé ces dernières années pour la Russie je vous dirai ça : La descente aux enfers de Poutine depuis 2017, quand le président français Emmanuel Macron lui déroula le tapis rouge dans le fameux palais de Versailles. Tout ça c'est fini, définitivement, et le maître du Kremlin n'est pas au bout de ses tourments.



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