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Le président déchu avait pensé que le pouvoir est un gibier à partager entre lui et ses proches (Abdelfattah Amor)
Publié dans TAP le 24 - 08 - 2011

LE BARDO (TAP) - Quelque 9206 dossiers ont été présentés jusqu'à présent à la commission d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation dont 3920 ont été examinés, alors que 200 autres dossiers ont été soumis à la Justice dont plus de la moitié concerne le président déchu et ses proches.
S'exprimant, mercredi, lors de la deuxième séance de la réunion de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, la réforme politique et la transition démocratique consacrée à l'audition de la commission d'investigation sur les affaires de corruption et de malversation, M. Abdelfattah Amor, président de la commission a indiqué que «la Tunisie vivait sous le joug d'un système de corruption et de malversation bien organisé» qui, a-t-il dit, «s'est consolidé progressivement et a exercé sa mainmise sur l'Etat et la société».
L'ancien régime, a-t-il expliqué, croyait que le pouvoir était une manne à diviser entre le président et ses proches, ajoutant que la structure pyramidale du pouvoir a été fondée sur «le suivisme et non sur le questionnement», ce qui a conduit à la multiplication des foyers de corruption et de malversation dans toutes les structures de l'Etat et de la société.
Dans ce contexte, Me Abdelfattah Amor a souligné l'impérieuse nécessité de mettre en place une stratégie cohérente pour démanteler le système de corruption et de réfléchir sur la création d'une instance permanente pour circonscrire la corruption conformément à la Convention des Nations-Unies de lutte contre la corruption et la malversation.
La plupart des intervenants ont dénoncé le black-out imposé sur les travaux de la commission ainsi que sur l'évolution des dossiers de corruption dans tous les domaines, s'interrogeant sur l'éventuelle existence de restrictions juridiques sur les informations autour des dossiers soumis à l'examen.
Dans ce sens, Me Mokhtar Trifi a souligné la nécessité d'apporter toutes les garanties nécessaires, afin d'assurer le déroulement de l'instruction des dossiers dans la neutralité et la transparence.
Pour sa part, Hayet Hamdi s'est interrogée sur les contours de la stratégie de communication adoptée par la commission avec l'actuel gouvernement de transition qui, selon elle, a opté pour la tergiversation et l'atermoiement dans le jugement des symboles de la corruption et la réalisation de la justice transitionnelle.
De son côté, Moncef Yakoubi s'est interrogé sur la valeur des véritables pertes subies par l'économie tunisienne à cause de la corruption et de la malversation, dès lors que le cercle de la corruption a dépassé la famille du président déchu et ses proches, pour atteindre tous les rouages de l'Etat et les secteurs vitaux du pays.
Par ailleurs, les membres de la Haute instance pour la réalisation des objectifs de la révolution ont examiné l'idée d'établir une liste noire des corrompus dans les différents secteurs, comme ce fût le cas pour la magistrature, l'information et les avocats ainsi que le dossier de la privatisation de nombreuses entreprises publiques.
En réponse aux interrogations et aux remarques, Me Abdelfattah Amor a indiqué que bien qu'elle veille sur le respect de la confidentialité de ses travaux conformément aux textes de loi, la commission essaie, autant que possible, d'informer l'opinion publique sur l'évolution des dossiers de la corruption, rappelant, à ce propos, le calendrier établi par la commission concernant les dossiers à l'examen et ceux qui avait été communiqués aux médias.
L'orateur a expliqué que l'examen de ces affaires soumises par la commission au ministère public revient à la justice, faisant remarquer qu'à l'exception de «l'affaire de l'aéroport Tunis-Carthage», toutes les autres affaires à l'examen sont étayées par des données fournies par la commission d'investigation.
Par ailleurs, il a évoqué les listes parvenues à la commission concernant des avocats et des magistrats proches de l'ancien régime, ainsi que la correspondance avec la présidence concernant le maintien en activité de certains magistrats ayant atteint l'âge légal de la retraite.
Chaque fois qu'elle prépare un dossier étayé de documents et de preuves, la commission le transmet à la Justice, a-t-il affirmé.
Au sujet du volume de la corruption financière et de son impact sur l'économie, Me Abdelfattah Amor a expliqué qu'il impossible d'évaluer précisément la valeur de la corruption, dès lors que cette tâche exige un travail approfondi.
Il a, à cet égard, annoncé que la commission va examiner cette question dans son rapport d'évaluation qu'elle va publier bientôt.
D'autre part, M. Amor a estimé que «le peuple a contribué, de son côté, à l'amplification du phénomène de la corruption dans le pays», déclaration qui a été vivement critiquée par les membres de la Haute instance qui ont considéré que cette déclaration est une offense à leur encontre et au peuple.


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