TUNIS (TAP) - Des témoignages et des lectures sur le printemps arabe ont été présentés, mercredi, à la maison de la culture Ibn Rachiq, à l'occasion de la tenue d'un colloque international sur ''le printemps arabe aux yeux des romanciers''. A l'ouverture de ce colloque, le ministre de la Culture Mehdi Mabrouk a indiqué que le printemps arabe a ouvert des perspectives nouvelles pour l'expression romancière, car dit-il, la révolution a inspiré le romancier après une période de dictature où la peur et le désespoir ont régné sur les esprits. Il a ajouté que la dictature a détruit l'imagination et changé le romancier, d'intellectuel organique capable de lire l'avenir, en un intellectuel pessimiste et négatif. De son coté, l'écrivain et universitaire algérien Wassini el Ahrej a analysé dans son témoignage ''jomloqia Arabia'' la personnalité du dictateur arabe et oriental, à l'instar des écrivains de l'Amérique latine: Marquez, Asturias et Mario varguez Liosa. L'écrivain tunisien Samir Sassi, auteur du roman ''Borj Erroumi'' a, pour sa part, présenté son expérience littéraire s'agissant de l'écriture sur la torture dans les prisons tunisiennes de l'ancien régime. D'autres écrivains ont présenté leurs témoignages au cours de ce colloque qui se poursuivra jusqu'à jeudi 19 janvier, dont le journaliste et écrivain Kamel Riahi, auteur du roman ''Gorilla''. La deuxième journée du colloque verra la participation des écrivains égyptien Ibrahim Abdelmajid, libyen Mohamed Lasfar et tunisien Kamel Zaghbani.