Le Caire (TAP) - Deux cent sept candidats potentiels à la présidentielle se sont présentés samedi devant le comité électoral, au premier jour du délai fixé pour le dépôt des candidatures et qui se poursuivra jusqu'au 8 avril prochain. Dans des déclarations à la presse, le président du comité électoral, Farouk Soltane, a précisé que des sanctions seront imposées aux candidats ayant enfreint la loi électorale, notamment ceux ayant déjà lancé leur campagne électorale. Il a précisé que pour présenter leurs candidatures officiellement, ces candidats devront d'abord obtenir le soutien de 30 députés ou 30.000 citoyens dans 15 gouvernorats. Lors de ces élections, des candidats islamistes, libéraux, des anciens militaires ou encore des fidèles du régime de Moubarak ont décidé de participer à ce marathon présidentiel. Parmi les plus connus, figurent notamment Amr Moussa, ex-secrétaire général de la Ligue arabe et ancien chef de la diplomatie égyptienne, Mansour Hassan, ancien ministre de l'information et de la culture, Ahmad Chafik, ancien ministre de l'aviation civile et qui fut nommé Premier ministre par Moubarak quelques jours avant sa chute du pouvoir, Abdelmoneim Aboufoutouh, cadre réformiste des Frères musulmans, ainsi que la figure emblématique des salafistes, Hazem Salah Abou-Ismaïl. La première élection présidentielle en Egypte depuis la chute l'an dernier de Hosni Moubarak débutera les 23 et 24 mai et un second tour est prévu pour les 16 et 17 juin. Les militaires avaient promis de remettre le pouvoir à un président élu et de regagner leurs casernes début juillet.