Tweet Share DUBAI (TAP) - Le président syrien Bachar al Assad a rejeté la demande d'une solution pacifique faite par de hauts responsables du régime après l'attentat qui a coûté la vie à plusieurs piliers du clan dirigeant en juillet, a déclaré mardi son ancien Premier ministre. Riad Hijab, ancien Premier ministre syrien qui a fait défection début août, a déclaré à la chaîne de télévision Al Arabia que la mort du ministre de la Défense, le général Daoud Rajha, et du beau frère du président également vice-ministre de la Défense, Assef Chaoukat, dans un attentat à Damas, l'avaient persuadé qu'il n'existait pas de solution militaire à la crise. Il a dit avoir rencontré des hauts responsables du régime, dont le vice-président Farouk al Chara, les dirigeants du parlement et le secrétaire général adjoint du parti Baas au pouvoir, et s'était mis d'accord avec eux pour demander à Bachar al Assad d'entamer des discussions avec l'opposition. "Bachar a accueilli cela par un refus catégorique. Il a refusé toute forme de dialogue avec l'opposition, à l'intérieur comme à l'extérieur du pays, et a dit 'Je ne négocie pas avec une opposition divisée avec un programme. Ce n'est pas une opposition patriote et elle est armée'", a rapporté Hijab. "Ce fut un choc pour chacun d'entre nous et nous avons quitté le palais. J'ai complètement perdu espoir, en particulier dans les derniers jours, lorsque l'Armée syrienne libre a pris le contrôle de près de 70 pc d'Alep", a-t-il ajouté. "Toute forme de soutien doit être fournie à cette révolution pour que la tragédie et la souffrance se terminent. La solution vient de l'intérieur et les fils de la Syrie sont capables d'apporter une solution", a-t-il ajouté. Hijab a également rejeté l'action de la diplomatie internationale. "Le régime veut gagner du temps. Je l'ai entendu de Bachar lui-même et il n'y aura pas de solution autre que ce que les rebelles et l'Armée syrienne libre sont en train de faire." Tweet Share Suivant