GAMMARTH, 13 mars 2010 (TAP) - Mme Néziha Zarrouk, membre du Bureau politique du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) et deuxième vice-présidente de la chambre des Conseillers, a affirmé que la Tunisie a confirmé, à travers son mandat à la tête de l'Organisation de Femme Arabe (OFA), son engagement résolu à promouvoir le processus de modernisation et de promotion des sociétés arabes et sa détermination à enraciner la solidarité entre les femmes arabes. Elle a indiqué que les programmes et initiatives avant-gardistes qui ont marqué la première année de la présidence tunisienne de l'OFA ont pour principal objectif d'inaugurer une nouvelle étape sur la voie de la promotion de la condition de la femme arabe et de la mise à contribution optimale de ses potentialités et énergies au service des aspirations communes. Présidant, vendredi après-midi, à Gammarth, la clôture des travaux de la Conférence internationale organisée à l'initiative du RCD sur le thème: "Le mandat de la Tunisie à la tête de l'OFA: avant-gardisme et prospection", Mme Zarrouk a indiqué que l'accent mis par cette manifestation sur les dimensions d'avant-gardisme et de prospection atteste du fait que Mme Leila Ben Ali, épouse du président de la République et présidente de l'OFA, s'appuie sur un riche référentiel intellectuel et législatif, traduisant l'avant-gardisme de la Tunisie, aux plan régional et international, en matière de promotion des conditions de la femme. Elle a, en outre, souligné la vision prospective adoptée par la présidente de l'OFA, une vision qui lui permet d'analyser la réalité et d'oeuvrer à la métamorphoser et à l'améliorer, avec pour finalité de consolider les droits de la femme arabe et de renforcer sa place. Elle a, d'autre part, mis en relief le rayonnement international dont bénéficie l'expérience modèle de la Tunisie en matière de consécration des droits de la femme, de renforcement de ses acquis et de propagation des valeurs de tolérance, de solidarité et de juste-milieu, ainsi que ses contributions éminentes au renforcement de l'action arabe commune, afin de remporter le défi de la modernisation des sociétés arabes qui passe impérativement par le développement de la réalité de la femme arabe. Mme Zarrouk a affirmé que l'appel lancé par la première dame de Tunisie en faveur de la création d'une commission de la femme arabe du Droit International Humanitaire, procède de sa profonde conviction de la nécessité de consolider les droits de la femme, victime des conflits armés, et de soutenir les justes causes, au premier rang desquelles figure la cause palestinienne, en exhortant les structures onusiennes à mener des actions efficaces et à mobiliser l'opinion publique internationale afin de protéger le peuple palestinien, dont les droits sont constamment violés. Elle a fait remarquer que les initiatives prises par Madame Leïla Ben Ali, dont en particulier son appel à la conception d'une stratégie arabe pour la protection de la femme contre la violence et à la création d'un observatoire des législations sociales et politiques en rapport avec la condition féminine, outre les programmes et activités mis en oeuvre tout au long de l'année écoulée, ont fait de la Tunisie la capitale de la femme arabe et une tribune du haut de laquelle sont traitées les questions relatives à la femme et ses préoccupations, afin de tracer les contours d'un avenir plus radieux pour la femme, la famille et la société dans les divers pays arabes.