TUNIS, 23 avril 2010 (TAP)- la communauté internationale célèbre, le 23 avril, la journée mondiale du livre et du droit d'auteur. Mme Irina Bokova, directrice générale de l'UNESCO a, dans un message diffusé à cette occasion , souligné que la célébration de cette quinzième édition de la journée mondiale du livre et du droit d'auteur s'inscrit dans le cadre de ''l'année internationale du rapprochement des cultures ''. ''Le 23 avril sera l'occasion de faire le point sur le rôle qui est donné au livre dans notre monde en perpétuelle mutation'', a-t-elle dit. Les décideurs politiques, les éditeurs, les éducateurs et toute la société devront s'interroger à nouveau sur les meilleurs moyens de promouvoir cet instrument irremplaçable de connaissance qu'est le livre. Le livre permet de mieux connaître les autres et leurs courants de pensée, il permet donc de mieux comprendre le monde. Il offre aussi la possibilité de progresser, à tous les âges, et en particulier aux plus jeunes. La directrice de l'UNESCO a aussi mentionné qu'on ne peut célébrer le livre sans penser aux 759 millions de personnes qui ne savent ni lire ni écrire, parmi lesquelles les deux tiers sont des femmes. Or, la liberté de lire, de s'instruire, d'accéder aux cultures les plus lointaines et au résultat de la recherche est un droit humain fondamental. Chacun doit pouvoir jouir de ce droit à l'éducation. Elle a précisé que la libre circulation des supports culturels est, également, une condition indispensable pour que chacun puisse avoir accès au livre, affirmant que la traduction joue évidemment un rôle considérable dans la diffusion de tous les savoirs qu'offre le livre. Par ailleurs, elle a relevé, que face aux nouvelles formes que prend le livre et face aux transformations dans sa conception, sa production et dans l'accès à son contenu, il est urgent de rappeler qu'il ne peut y avoir de développement du livre sans respect du droit d'auteur. ''Cela est d'autant plus vrai à l'heure où la numérisation expose encore plus le livre à des risques d'utilisation illicite a-t-elle ajouté. Mme Bokova a insisté sur le fait que les livres sont à la fois des œuvres d'art, de science, et des vecteurs d'idées. Ils concrétisent magnifiquement les diversités créatrices, mènent à la connaissance universelle et participent au dialogue entre les cultures. Ils sont des instruments de paix ,a-t-elle précisé.