TUNIS, 17 juin 2010 (TAP)- L'évolution de l'économie tunisienne, au cours des derniers mois, et les stratégies arrêtées pour préserver sa stabilité et améliorer son rendement ont été au centre de l'entretien qu'a eu, mercredi, à Tunis, M.Mohamed Nouri Jouini, ministre du développement et de la coopération internationale avec M. Massoud Ahmed, directeur du département Moyen-orient- Asie au Fonds Monétaire International (FMI). M.Massoud Ahmed était accompagné de mme Patricia Alonso, première conseillère au fonds chargée du Maghreb. Le responsable du FMI s'est félicité des résultats positifs enregistrés par la Tunisie en matière de développement et de la capacité de l'économie tunisienne à s'adapter au contexte de crise louant les réformes engagées, notamment, dans les domaines économique et financier particulièrement la migration vers une économie tirée par l'innovation et les services à haute valeur ajoutée. Il a évoqué les perspectives d'évolution du contexte mondial et l'absence de visibilité, notamment, en ce qui concerne la zone euro, premier partenaire de la Tunisie, d'où l'enjeu de faire preuve de vigilance, de suivre la situation de près, de dynamiser les réformes décidées et d'assurer le suivi continu de la situation. De son côté, M.Jouini a indiqué que des signes de reprise ont été enregistrés, au début de 2010, notamment en ce qui concerne l'augmentation de la valeur ajoutée du secteur industriel et du commerce extérieur. Il a mis l'accent sur le souci de la Tunisie d'approfondir les réformes aux fins de préserver les équilibres financiers et d'accélérer la croissance. L'objectif étant de satisfaire le plus grand nombre de demandeurs d'emploi, notamment, parmi les diplômés de l'enseignement supérieur, d'améliorer la compétitivité de l'économie et les conditions de vie, d'accroître le revenu par tête d'habitant, et ce, à travers la restructuration de l'économie dans le sens du renforcement des créneaux à forte valeur technologique. Il a affirmé que la Tunisie suit de près la situation à l'échelle internationale et en Europe, soulignant l'intérêt qu'elle accorde à la consolidation de son positionnement sur les marchés extérieurs traditionnels et nouveaux, l'ultime objectif étant d'accroître l'exportation, de renforcer l'intégration dans l'économie mondiale et de diversifier les marchés à travers la prospection de nouveaux débouchés en Afrique et dans les pays voisins. Les deux parties ont convenu d'intensifier les rencontres et la concertation de manière à conférer davantage d'efficience à la coopération entre la