AL QODS OCCUPEE, 27 sept 2010 (TAP) - Le Premier Ministre israélien Benjamin Netanyahu a lancé un appel au président palestinien Mahmoud Abbas pour qu'il continue les pourparlers de paix afin "de parvenir à un accord historique", peu après la fin du moratoire sur la colonisation en Cisjordanie occupée. "Je lance un appel au Président Abbas pour qu'il continue à mener les pourparlers bons et honnêtes que nous venons de lancer pour tenter de parvenir à un accord de paix historique entre nos deux peuples", a ajouté Benjamin Netanyahu. Netanyahu a refusé les pressions intenses des Etats-Unis et de la communauté internationale pour reconduire tel quel le gel des nouvelles constructions dans les colonies, décrété il y a dix mois, même si Mahmoud Abbas avait menacé d'arrêter les pourparlers de paix si le moratoire n'était pas prolongé. De son côté, le président Abbas a réaffirmé que les négociations de paix seraient "une perte de temps" si Israël ne prolonge pas son moratoire sur la colonisation en Cisjordanie occupée qui prend fin ce dimanche à minuit. "Si Israël ne poursuit pas le gel de la colonisation, le processus de paix sera une perte de temps", a déclaré dimanche soir Abbas, en visite à Paris, à l'issue d'une rencontre avec des représentants de la communauté juive de France. Le président palestinien avait auparavant annoncé que la Ligue arabe tiendrait le 4 octobre à sa demande une réunion sur la poursuite des négociations. "Le comité central du Fatah, la direction palestinienne et le Comité exécutif de l'OLP vont se réunir pour discuter de la poursuite des négociations au regard de la décision du gouvernement israélien au sujet du moratoire sur la colonisation, qu'elle soit positive ou négative, soit la prolongation du moratoire soit la reprise de la colonisation", avait-il souligné. Mahmoud Abbas doit rencontrer lundi à Paris le président Nicolas Sarkozy et le Premier ministre François Fillon. Il doit "rendre compte à M. Sarkozy des derniers résultats des efforts internationaux et américains pour inciter Israël à prolonger le moratoire sur la colonisation en tant que nécessité pour la poursuite des négociations", selon son porte-parole.