TUNIS, 7 août 2009 (TAP) - Les compétences tunisiennes, intellectuels et hommes de culture, se sont engagés à être toujours à l'avant-garde des forces vives pour gagner les paris nationaux et réaliser les objectifs de l'étape à venir. Convaincus du bien-fondé des choix et des orientations de la direction du pays, avec tous les acquis et les réalisations accomplis, ils ont affirmé, avec un grand enthousiasme, leur soutien à la candidature du président Zine El Abidine Ben Ali à l'élection présidentielle de 2009, en tant que meilleur choix pour l'avenir et meilleur soutien à la pensée, à la culture et au savoir. Les messages de considération et de gratitude adressés au chef de l'Etat par de nombreux penseurs et universitaires, à l'occasion de manifestations organisées, au cours des derniers mois sont venus confirmer cette orientation. A la faveur de la politique judicieuse du président Zine El Abidine Ben Ali, la Tunisie a accordé à la culture une place de choix, dans le projet civilisationnel du Changement, et en a fait un pilier fondamental du processus d'édification globale, dans ses dimensions économiques, sociales et culturelles. En passant en revue les orientations de la nouvelle étape du processus de réforme et de modernité, le discours politique est venu réaffirmer que les intellectuels, les penseurs et les hommes de culture demeurent à l'avant-garde pour enraciner la conscience des constantes et des valeurs nationales, mettre en valeur l'Histoire de la Tunisie et sa riche civilisation, et présenter la meilleure image de son apport à la civilisation universelle. Les fondements et la portée de ce discours a eu le meilleur écho auprès des élites nationales qui ont fait le pari sur la pensée, la culture et le savoir et occupent de ce fait une place stratégique dans le processus de développement du pays. C'est dans cette perspective que les écrivains tunisiens ont salué, lors du 7ème congrès de leur Union, les efforts visant à dynamiser leur rôle sur la scène culturelle nationale. Ils ont annoncé, à ce propos, leur appui à la candidature du président Ben Ali à l'élection présidentielle d'octobre 2009, en tant que meilleur soutien au livre et aux créateur, à l'évolution de la pensée et de la culture, en Tunisie. Dans leur communiqué, à l'issue de la conférence sur « le rôle des intellectuels et des créateurs dans le processus de développement », le 27 juin 2009, les participants ont indiqué que « les décisions visant à rehausser l'intellectuel et le créateur tunisiens, à l'intérieur et à l'extérieur de la patrie, les incitent à adhérer au processus de réforme et à assumer leur rôle civilisationnel dans la défense des acquis de la patrie». Ils ont exprimé, d'autre part, leur soutien total au président Zine El Abidine Ben Ali à l'élection présidentielle de 2009, précisant qu'ils sont à l'avant-garde des forces vives de la Nation qui œuvrent avec le chef de l'Etat pour poursuivre la marche du pays vers le progrès et la prospérité, en vue de hisser l'étendard de la Tunisie. » De leur côté, les cadres du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD) à l'étranger ont souligné, dans leur conférence nationale, organisée le 4 août 2009, leur détermination absolue à participer au succès de la prochaine élection présidentielle et à renforcer l'unanimité nationale autour du Président Zine El Abidine Ben Ali. Ils ont fait part « de leur engagement à poursuivre leur action pour contribuer, d'une manière agissante, à l'effort de développement national, à mieux faire connaître les acquis et réalisations accumulés par la Tunisie et à renforcer sa position distinguée en tant que destination des investissements extérieurs. » Au cours de leur conférence nationale, le 16 juillet 2009, les doyens et directeurs des établissements d'enseignement supérieur et de recherche scientifique ont réaffirmé leur engagement à persévérer et à redoubler d'effort en vue d'impulser le processus de développement et à participer au succès de l'élection présidentielle de 2009, afin que la Tunisie poursuive, avec le président Zine El Abidine Ben Ali le processus de progrès et de développement. Par ailleurs, à l'occasion de la célébration de la journée du savoir, à l'échelle régionale, la famille élargie de l'éducation a exprimé sa gratitude au soutien présidentiel constant au système de l'éducation, de la formation et de l'enseignement, et à sa sollicitude envers les éducateurs et les enseignants. Les éducateurs ont fait part de leur disposition à œuvrer pour garantir un meilleur rendement de l'institution éducative, afin d'instaurer un enseignement qui consolide les spécialités ciblées et les métiers prometteurs. Ils ont renouvelé leur engagement à participer aux élections de 2009, pour que la Tunisie poursuive, sous la direction du président Ben Ali, ses succès sur la voie de la fierté et de l'intégrité du pays. Ces témoignages de gratitude des milieux intellectuels, des penseurs et des éducateurs reflètent l'important capital des acquis qui ont aidé, depuis le Changement du 7 novembre 1987, à améliorer le rendement des secteurs de la culture, de l'éducation et de l'enseignement supérieur. Parmi ces réalisations, la création de la Cité de la culture, selon des normes internationales, l'encouragement de la production culturelle, la création et les arts, grâce à l'instauration d'une « mise en disponibilité de créateur », ainsi que la célébration de « Kairouan, capitale de la culture islamique », du centenaire du théâtre tunisien et de celui du grand poète tunisien, Aboul Kacem Echebbi, et d'autre célébrités tunisiennes. Le secteur de la culture a, en outre, enregistré la création du Conseil supérieur de la culture qui est composé de personnalités de divers champs de la créativité. Cette structure a pour mission de proposer de nouvelles approches permettant d'assurer la promotion du secteur de la culture et d'accroître le rayonnement du pays à l'étranger. L'appui à la culture s'est, en outre, reflété à travers l'évolution du secteur de l'édition et des subventions accordées au livre culturel. On relève, également, que depuis le Changement aucun journal, revue ou publication n'ont été saisis et que le nombre des maisons d'édition bénéficiant des subventions sur le papier a augmenté. Suivra... Le nombre des festivals, rencontres, journées culturelles et manifestations périodiques, en général, a évolué d'une manière significative. Des sites et des monuments archéologiques et des musées ont été aménagés, et d'autres espaces ont vu le jour, tel que le Centre régional des arts dramaturgiques et scéniques, la Maison du poète, La Maison de l'écrivain, celle de l'éducateur, ou encore celle des arts plastiques. Le réseau des clubs d'enfants, des maisons de la culture et des jeunes, des centres culturels universitaires, des galeries des arts plastiques, des théâtres et des instituts de musique s'est renforcé. Un programme « ordinateur familial » a, d'autre part, été mis en place, ce qui consacre l'ouverture sur les moyens de communication modernes, le contact avec l'environnement extérieur et l'accès aux autres cultures. Parmi les bonnes traditions consacrées par l'ère nouvelle, la célébration, chaque année, de la journée nationale de la culture et de la journée nationale du savoir, en l'honneur des créateurs et des lauréats dans les différents secteurs et spécialités. Le secteur de l'enseignement supérieur et de l'éducation a, de son côté, enregistré un ensemble de mesures visant à moderniser les systèmes, les contenus et les moyens de formation, et à consolider l'infrastructure de base, la généralisation des ordinateurs, dans les écoles et les lycées, et leur connexion au réseau de l'Internet, ainsi que la dynamisation des activités culturelles et sportives, en milieu scolaire. Les dernières réformes décidées ont, aussi, permis de fixer l'âge de la retraite des compétences universitaires à 65 ans, au lieu de 60 précédemment, pour les professeurs universitaires et les maîtres de conférence hospitalo-universitaires, afin de mieux tirer profit de leurs compétences, avec la possibilité de les maintenir dans leurs postes jusqu'à l'âge limite de 70 ans. Sur instructions du chef de l'Etat, le ministère de l'Education et de la Formation, le ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de la Technologie, et le ministère de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, prennent en charge, au cours de la prochaine période, l'élaboration d'un dictionnaire de la langue arabe, adapté à l'époque, ainsi que d'une encyclopédie sur la Tunisie, ses savants, ses villes et ses sites. La réalisation de ces projets sera confiée à une élite de spécialistes.