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Démocratie, droits de l'homme et développement, la trilogie de progrès
Publié dans TAP le 04 - 11 - 2010

TUNIS, 4 Nov 2010 (Redaction TAP) - La modernisation de la vie politique nationale telle que initiée par le Président Zine El Abidine Ben Ali au cours des deux dernières décennies est un processus constant et continu qui détermine les choix nécessaires pour consolider les acquis de la démocratie politique et de la démocratie sociale.
Cette orientation implique la mise en accord du statut de citoyen avec l'organisation sociopolitique ainsi qu'un partage équitable des fruits de la croissance. C'est de cette façon que le processus du Changement libère et valorise toutes les potentialités dans la société pour promouvoir le développement de toutes les couches sociales et de toutes les régions sans exclusive.
C'est par la promotion continue du système politique et du développement social et humain que la volonté politique ne cesse de renforcer la confiance dans l'œuvre de renouveau.
En effet, le discours politique du changement démontre qu'il est impossible d'entreprendre le renouveau politique sans aborder dans le même temps l'œuvre du développement humain dans son intégralité et sa durabilité.
Cette dialectique constructive constitue le contenu le plus important du processus de renouveau en vue de garantir pleinement les droits de l'homme tunisien au progrès, à l'épanouissement et au bien être.
"Une approche conforme aux standards internationaux"
L'approche des droits de l'homme initiée, depuis la Déclaration historique du 7 novembre 1987, par le Président Ben Ali est une approche globale qui rejette toute polarité d'instance politico-juridique et économico- sociale.
En effet, si une distinction peut être opérée entre droits individuels et droits collectifs, elle ne se recoupe certainement pas avec quelque distinction que ce soit entre droits civils et politiques et droits économiques, sociaux et culturels.
Tous les droits économiques et sociaux, en effet, sont des droits individuels au même titre que la liberté de conscience et d'expression ou ce qu'on appelle le droit de la personne à la sécurité.
L'approche des droits de l'homme initiée par le Président Ben Ali, conduit à concevoir tous les droits de l'homme pour des droits individuels. Même le recours aux droits collectifs est un droit individuel : droit de s'associer, droit d'être représenté.
Ainsi, la conscience de l'indivisibilité des droits ne cesse de progresser en Tunisie : droits économiques, droits politiques et civils, droit de se loger, de vivre dignement, d'être éduqué, comme celui de penser, de voter, de s'organiser etc.
Cette conscience conduit le citoyen à s'attaquer à tout ce qui constitue des ferments de violence, d'insécurité et de stigmatisation des catégories sociales fragilisées : la pauvreté, les injustices...
Elle permet de développer tout ce qui favorise le progrès social et humain : l'éducation et la culture pour mettre en partage les savoirs et les valeurs de civilisation ; les services publics pour garantir l'égalité; la protection sociale, en confortant son socle solidaire; le droit à un logement, à une sécurité d'emploi et de formation; le droit à une ville, à des quartiers et à un espace public plus humains.
L'approche des droits de l'homme, telle que développée par le Président Ben Ali ne peut qu'alimenter davantage le sens de responsabilité citoyenne.
Dans ce sens, la réforme fondamentale de la Constitution de 2002 a permis d'élever le processus démocratique à un niveau supérieur et a ouvert de nouvelles perspectives au régime républicain.
Elle a permis d'élever certaines libertés à un rang constitutionnel pour leur assurer davantage d'inviolabilité et de protection, et d'assurer aux droits de l'homme une protection efficace qui les mette à l'abri de toute atteinte.
Elle a ouvert des espaces favorables à la fois à l'expression de la citoyenneté agissante mais aussi au réveil des consciences sur des questions politiques précises.
Et ce sont, en fait, de véritables portes d'entrée en modernité politique et sociale qui se sont ouvertes.
"Une approche, un important héritage réformiste"
L'approche globale des droits de l'homme se présente dans le contexte national tunisien comme une démarche qui puise dans l'héritage de la pensée réformiste nationale et les aspirations citoyennes, les sources d'une nouvelle culture et pratique politique et citoyenne.
En empruntant une voie originale en fonction d'un agenda national, la démocratie aux couleurs de l'indépendance et de la souveraineté nationale partage avec le projet de la modernité issue de l'Ijtihad, un immense chantier de construction sur la base d'un consensus autour des grandes constantes de l'Etat national et de la souveraineté nationale.
C'est ainsi que les Tunisiens connaissent depuis le changement du 7 novembre 1987 une véritable explosion des capacités humaines à connaître, comprendre, faire, imaginer, inventer, organiser, donc à intervenir.
L'investissement massif, dans tous les processus de prises de décision, d'hommes et femmes formés, qualifiés, informés et responsables est la clé d'un système de régulation social moderne et répondant aux besoins des hommes. La visée de cette pédagogie est de former des hommes et des femmes de devenir libres, égaux et solidaires dans la cité comme au travail, coauteurs responsables de leur destin collectif.
"Corrélation des droits de l'homme et du développement intégral"
La trilogie "droits de l'homme, démocratie et développement" ne serait pas satisfaite par le seul exercice du suffrage universel et l'idéologie des droits de l'homme en oubliant le droit essentiel à l'éducation, à la formation, à l'emploi, à la santé, à la culture. C'est ce qui explique l'intérêt que porte le Président Ben Ali à assurer à la fois l'indépendance et la complémentarité des divers secteurs du développement social et humain, de manière à assurer la corrélation entre leurs dimensions économiques et sociales, d'une part, et de la démocratie et des droits de l'Homme, d'autre part.
C'est pourquoi, la volonté politique n'a "jamais dissocié le processus des libertés et des droits de l'homme de celui du développement intégral, de la construction de la démocratie et de l'enracinement du pluralisme".
Les droits de l'homme supposent la démocratie économique, sociale et culturelle. Et réciproquement. La liberté et la démocratie n'ont pas de signification dans une société dépourvue des attributs essentiels du développement et la prospérité économique n'a pas de portée dans une société privée de ses droits politiques et sociaux.
Ainsi, l'ambition de la Tunisie en matière de promotion et de protection des droits de l'homme se donne en permanence les formes historiques, sociales, politiques et culturelles qui en font un choix dynamique et ouvert sur l'avenir.
Elle donne force à la dignité de chaque être humain en faisant progresser la justice et l'égalité. Elle développe tout ce qui permet le progrès social et humain.
Ce n'est pas sans raison que près de 80% du budget de l'Etat sont alloués aux droits socio-économiques et culturels à savoir l'éducation, la santé, l'habitat, l'alimentation, la sécurité sociale, la formation professionnelle, l'emploi et l'animation culturelle.
La Tunisie est, en effet, un pays où 80% de la population fait partie de la classe moyenne, 80% des familles tunisiennes sont propriétaires de leur logement, plus de 99% des enfants sont scolarisés, où le taux de pauvreté est réduit à 3,8 % en 2010 et où les augmentations salariales ont été maintenues tout au long des vingt dernières années.
"Pour continuer l'épopée..."
Les 24 axes du programme politique "Ensemble, relevons les défis" forment autant de matérialisations possibles des droits de l'homme qui forment un tout indivisible, dans lequel se relient, se conjuguent et se complètent les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels. Cette approche globale des droits de l'homme procède de la conviction politique et éthique selon laquelle "il ne peut y avoir de démocratie sans développement, ni de développement sans démocratie, l'une étant le corollaire de l'autre".
Dans le programme électoral présidentiel 2009-2014, cette conception du pluralisme suppose que tous les partis organisés sur des bases démocratiques et légales auront la responsabilité et le devoir de contribuer activement à relever le défi de franchir de "nouveaux pas sur la voie de la démocratie et de l'enracinement du pluralisme".
Toutes ces formes de démocratie participative ont déjà débouché dans le contexte tunisien sur un foisonnement d'idées riches et constructives, dans un mouvement qui s'est accéléré au cours des dernières années et qui est appelé à être enrichi et consolidé.
Il s'agit, par la démocratie participative, de donner au mouvement social et citoyen les moyens d'être l'auteur et le garant des choix politiques, des réformes et des alliances, en ouvrant, dès maintenant, par une union de toutes les bonnes volontés, d'inscrire dans la société et dans la vie politique aux couleurs du programme "Ensemble, relevons les défis", la conquête d'une nouvelle forme de démocratie politique, sociale et culturelle, complément indispensable du nouveau pacte républicain que propose le Président Ben Ali à toutes les forces vives nationales.


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