TUNIS, 27 juin 2009 (TAP) - Les travaux de la conférence nationale organisée par le Rassemblement Démocratique Constitutionnel (RCD) sur ''la place de l'intellectuel créateur dans la marche nationale'' ont pris fin, samedi. La séance de clôture a été présidée par M.Abderraouf El Basti, ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, en présence de M.Mohamed Ghariani, secrétaire général du RCD. A cette occasion, M.El Basti a souligné que cette conférence a été marquée par un dialogue constructif entre une elite cultivée, permettant d'enrichir le paysage culturel de notre pays. Il a fait savoir que le chef de l'Etat a misé sur l'homme, en général, et l'intellectuel créateur, en particulier, de par sa contribution au processus du développement. Il a ajouté que la culture, aux yeux du Président ben Ali, est un moteur du developpement et un élément essentiel de la reforme et de la democratie. La culture est par ailleurs appelée à etre en phase avec la mondialisation et les mutations rapides que connait la vie des peuples. Il s'agit, a-t-il dit, de sensibiliser la société tunisienne à l'importance des défis à relever tout en s'attachant à notre identité et en se reconciliant avec nos racines. M.El Basti a passé en revue les importants acquis réalisés dans le secteur de la culture marqué par l'ancrage de nouveaux concepts dont la décentralisation culturelle, la liberté de création et le renforcement de l'infrastructure dans ce domaine. Le ministre a mis en exergue l'importance de la communication directe avec les intellectuels d'où les diverses consultations nationales organisées depuis le changement en la matière. Il a appelé la famille culturelle à continuer à soutenir le projet culturel du chef de l'Etat qui a banni la pensée unique et obscurantiste et encouragé l'esprit d'initiative et l'innovation. Les travaux de la conférence ont comporté deux communications pour encadrer le débat: la première faite par M. Mongi Zidi, directeur du journal Al Horria sur ''la place de l'intellectuel créateur dans le projet du changement: orientations, acquis et réalisations'' dans laquelle l'orateur a souligné le souci du Président Zine El Abidine Ben Ali d'accorer un intérêt particulier à la culture et aux hommes de culture, de par sa conviction du rôle des intellectuels tunisiens dans la promotion de la culture en tant que support du développement. Il a passé en revue les principaux acquis accomplis au profit du créateur intellectuel tunisien depuis le changement. Ces acquis, a-t-il dit, ont permis à la Tunisie de rayonner au sein des instances culturelles internationales. En témoignent les rapports étrangers qui ont confirmé le succès du processus réformiste tunisien. Il a fait remarquer que la culture est l'un des fondements du système des droits de l'homme en Tunisie, en tant que l'une des préoccupations sociales et une source lumineuse de l'existence et de la vie. Sous le titre ''le rôle de l'intellectuel créateur pour gagner les paris: réalités et perspectives'', M. Taoufik Ben Ameur a souligné que la culture a besoin de la liberté pour s'épanouir et impulser le mouvement du progrès. Il a observé que toute culture libre oeuvre à la préservation de l'identité et de l'authenticité tout en s'ouvrant sur les autres cultures. C'est là, a-t-il dit, la responsabilité de chaque intellectuel créateur, notamment à notre époque. Le débat a porté sur plusieurs questions dont le rôle de la culture dans la promotion de la culture nationale à l'ère de la mondialisation et des technologies numériques. D'autres questions ont évoqué la nécessité d'accorder un intérêt particulier à la jeunesse cultivée dans les différentes régions du pays.