TUNIS, 19 oct 2009 (TAP) - La journée d'études sur "l'éthique bancaire", organisée lundi à Tunis, a permis d'ériger les valeurs et les pratiques morales au sein des banques comme étant un capital pas moins important que les capitaux financiers et humains. Ces principes de loyauté, de transparence et d'honnêteté sont plus que jamais sollicités, en cette période de crise, pour regagner la confiance des partenaires et de la clientèle dans les établissements de crédits et les institutions financières. Mme Faiza Kefi, Première présidente de la Cour des Comptes a continué sur cette lancée pour dire: "nous avons besoin d'une culture de l'éthique", et ce dans son allocution de clôture de cette journée, organisée par l'Ordre des experts comptables de Tunisie (OECT) en collaboration avec la Banque centrale de Tunisie (BCT) et l'Association professionnelle tunisienne des banques et des établissements financiers (APTBEF). Mme Kéfi a rappelé que l'éthique bancaire est devenue un élément essentiel et une composante de la bonne gouvernance, faisant remarquer que les autorités tunisiennes l'ont bien compris et que les réformes introduites au niveau du secteur bancaire s'inscrivent dans cette optique. Tous les intervenants du secteur sont tenus de bien appliquer les règles d'éthique et d'introduire cette culture dans les stratégies de développement et les politiques bancaires, l'objectif étant d'assurer leur pérennité, de fidéliser leur clientèle et de contribuer, efficacement, au processus de développement économique, a-t-elle dit. L'Ordre des experts comptables de Tunisie et l'association professionnelle tunisienne des banques et établissements financiers jouent un rôle important en matière de formation et d'information, a-t-elle indiqué, relevant que tous les intervenants du secteur financier sont appelés à travailler de concert pour concrétiser les objectifs nationaux ambitieux assignés au secteur.