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Les urgences en Tunisie : un secteur en perpétuelle évolution
Publié dans TAP le 20 - 00 - 2009

TUNIS, 1er nov 2009 (TAP) - La Tunisie est parvenue, au cours des deux dernières décennies, à développer un système d'urgence ayant pour mots d'ordre efficacité et célérité des interventions.
Les efforts se sont, ainsi, axés notamment sur la promotion de la qualité des prestations fournies, leur rapprochement des citoyens et la généralisation de la médecine de spécialité dans les différentes régions du pays.
La médecine d'urgence occupe une place centrale dans la politique sanitaire du pays, sur la base d'une vision globale et à long terme, une place qui s'inscrit dans le cadre de l'amélioration du rendement des établissements hospitaliers et sanitaires et qui vient répondre à l'impératif de consolider la médecine de pointe pour faire de la Tunisie, comme l'a préconisé le président Zine El Abidine Ben Ali, dans son nouveau programme pour le prochain quinquennat, un centre d'exportation des services sanitaires de qualité, à l'horizon 2016.
Partant de sa ferme conviction que la santé est un droit fondamental et un attribut essentiel de la qualité de vie, le chef de l'Etat a ordonné en 1998 de mettre en oeuvre la stratégie nationale pour la promotion de la médecine d'urgence, axée sur trois principaux volets : le développement des services pré-hospitaliers, le renforcement du réseau de la médecine d'urgence et la formation.
Le développement de ce secteur a été inscrit parmi les objectifs du nouveau programme électoral du président Ben Ali pour la période 2009-2014, à travers, tout particulièrement, la concentration des efforts sur la consolidation de la formation dans la médecine d'urgence et la généralisation des cliniques mobiles d'assistance médicale d'urgence à tous les gouvernorats, en plus de la réalisation d'un taux de croissance des exportations des services de santé de 20 pc annuellement.
La création sur instructions du président de la République du Centre de traumatologie et des grands brûlés de Ben Arous, premier centre du genre spécialisé dans la prise en charge des brûlures profondes, s'inscrit dans le droit-fil de cette démarche.
En peu de temps, la réputation du centre a franchi les frontières tunisiennes, en témoigne les nombreux cas en provenance de pays arabes et africains qu'il accueille de plus en plus. Ce centre contribue, de plus, à la formation des médecins stagiaires tunisiens et africains.
Opérationnel depuis novembre 2008, le pôle des urgences de Ben Arous assure la prise en charge multidisciplinaire des admis (accidentés de la circulation et de travail, etc., tout en leur évitant la peine du transfert d'une unité à l'autre.
D'une capacité d'accueil de 168 lits, le centre est doté d'équipements de pointe. Il comprend, notamment, 10 blocs opératoires et des services orthopédique, plastique et neurologique, et de chirurgie générale, de même qu'un pavillon réservé à la rééducation et à la médecine physiologique.
Le centre est également doté d'un service radiologie, d'une banque du sang et d'une pharmacie.
Sur autre plan et dans l'objectif d'impulser la médecine d'urgence, les efforts se sont focalisés sur le renforcement du réseau de services de cette spécialité.
En effet, et outre les services de Tunis (1980) et de Sousse (1994), de nouveaux services d'assistance médicale urgente ont été créés à Sfax (1999), à Gafsa (2001), à Gabès (2007) et à Jendouba (2008).
Ces divers services dispensent leurs prestations via les unités médicales mobiles qui ont été renforcées, au cours de la dernière décennie, pour atteindre 14 services, répartis sur onze gouvernorats.
Aussi, l'infrastructure de la médecine d'urgence qui comptent 182 services dans les différentes régions du pays, s'est-elle consolidée par la réalisation de nouveaux projets d'extension et d'aménagement, ce qui a permis d'accroître leur capacité d'accueil, outre leur dotation des équipements médicaux de pointe et des compétences spécialisées en médecine d'urgence.
Ceci en plus de la décision de construire un nouveau service d'urgence à l'hôpital Charles Nicolle et de parachever l'édification du nouveau siège du service d'assistance médicale urgente à Tunis, dans les plus proches délais.
Compte tenu du nombre croissant des cas accueillis par les services d'urgence, qui s'élève à 60 mille patients par an, pour chaque établissement hospitalier, la médecine d'urgence se trouve confrontée à d'importants défis, en termes d'organisation et de gestion.
Dans le souci d'éviter l'encombrement et de réduire le temps d'attente dans les services d'urgence, des mesures ont été instituées au profit du secteur, et consistaient, notamment, en la création d'un numéro unique pour le sauvetage et les secours et en la dotation des services d'urgence et des unités mobiles de secours et de réanimation en ressources humaines spécialisées et en équipements modernes.
Il a été également décidé de créer des centres régionaux pour recevoir les appels de secours et de sauvetage, et d'assurer la coordination entre les diverses parties concernées, tout en les raccordant au numéro unique de sauvetage et de secours, ce qui est de nature à permettre de sauver des vies humaines, à travers l'orientation des cas d'urgence vers les services les moins encombrés.
Eu égard à la spécificité du travail dans cette spécialité médicale, la stratégie nationale pour la promotion du secteur a englobé le renforcement de la formation dans ce domaine, à travers la création, depuis 1998, d'un mastère spécialisé en médecine d'urgence dans les universités de Tunis, de Sousse et de Sfax, et de la spécialité paramédicale de technicien supérieur, depuis 2001, outre l'institution d'une formation complémentaire au profit des cadres médicaux et paramédicaux d'urgences, pour les habiliter à assurer la prise en charge psychologique des cas critiques, et la formation de nouvelles générations d'agents dans les écoles publiques de santé.
D'autre part, le 11ème plan de développement (2007- 2011) a comporté l'aménagement, l'extension et la construction de 36 services d'urgences, dans le but d'améliorer davantage le rendement du secteur de la médecine d'urgence et de généraliser ses services médicaux à tous les gouvernorats, tout en veillant à ce que ces espaces répondent aux exigences de rendement, d'efficacité et de qualité.
De surcroît, le parachèvement de la concrétisation de la stratégie nationale pour la promotion du secteur de la médecine d'urgence s'est illustré par le démarrage, en septembre 2008, de la construction d'un deuxième pôle d'urgences à l'hôpital Mongi Slim, à La Marsa, moyennant un coût global de 9 millions 400 mille dinars. Le taux de réalisation de ce pôle est estimé, actuellement, à 80 pc.
Les efforts tendant à généraliser la couverture en services d'assistance médicale urgente et en services médicaux mobiles de secours et de réanimation, à l'ensemble des régions du pays, se poursuivent pour atteindre l'objectif de création d'un centre dans chaque gouvernorat.
Le haut niveau des prestations d'urgences dispensées constituent l'une des caractéristiques du système médical moderne, instauré en Tunisie, grâce aux plans de développement et aux stratégies mis en oeuvre, durant les 22 années du Changement, à seule fin de promouvoir la qualité des services et de renforcer la médecine de pointe, et partant de consolider les attributs de bien- être social pour l'ensemble des Tunisiens.


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