SOUSSE, 21 déc 2009 (TAP) - Que leurs vers soient en dialecte ou en arabe littéraire, qu'ils soient jeunes ou adultes, ils parlent tous le même langage, celui de la poésie. Venant de toute la Tunisie, mais aussi d'Algérie, de Libye et d'Arabie saoudite, ils ont été tous au rendez-vous, pour les 24 heures de poésie à Sousse (19-20 décembre). Pour la troisième année consécutive, ces "24 heures de poésie" sont organisées par la Ligue régionale des femmes écrivains relevant de l'Union nationale de la femme tunisienne (UNFT) et la délégation régionale de la culture à Sousse. Durant cette rencontre, un grand volet a été consacré à la traduction poétique ou à la poétique de traduire. L'idée est assez intéressante dès lors que des essais de traduction de poèmes vers le français, l'arabe et l'anglais ont été élaborés, ce qui permis de pousser la réflexion vers la création d'une cellule de traduction poétique. D'emblée, cette manifestation a permis de prendre connaissance des nouveautés dans le domaine des recueils, de la critique et des sites électroniques littéraires. L'objectif étant de veiller à développer cette manifestation pour devenir "un festival de poésie" à Sousse qui attire créateurs tunisiens et arabes.