Le Bureau Exécutif et le Conseil d'Administration de l'UTICA ont tenue leurs réunions le 22 novembre 2016 au siège de l'UTICA. Les membres du bureau Exécutif et du conseil administratif ont réaffirmé l'engagement de l'UTICA au principe de sacrifices partagés pour surmonter les difficultés économiques et financières rencontrées par la Tunisie. Les deux instances dirigeantes de l'UTICA ont par ailleurs renouvelé les objections de l'UTICA sur de nombreuses dispositions du projet de loi de finances pour l'année 2017, ainsi que leurs répercussions potentiellement négatives à travers des données objectives qui ont été d'ailleurs affirmées et présentés à différentes reprises et en particulier lors de la réunion spéciale tenue avec les membres de la commission des finances, de la planification et du développement de l'ARP. Les membres du bureau Exécutif et du Conseil d'Administratif de l'UTICA ont aussi considéré que le projet de loi de finances 2017 ne répond pas aux défis auxquels est confronté le pays, en particulier en termes de promotion des investissements, de création d'emplois, de développement régional. Ils estiment que le projet de loi de finances 2017 s'est limité à accroitre la pression fiscale sur les entreprises de l'économie formelle et structurée sans proposer de solutions et de mesures pour lutter contre la contrebande et l'économie parallèle. Les membres du bureau Exécutif et du Conseil d'Administratif de l'UTICA ont également affirmé l'impossibilité de faire supporter aux entreprises économiques d'avantage de charges fiscales comme cela est proposée dans le projet de loi de finances pour l'année 2017 et des charges sociales supplémentaires et attirent l'attention sur les menaces réelles qui pèsent sur la viabilité et la compétitivité des entreprises tunisiennes, à la lumière des autres difficultés qu'elles affrontent tel que la chute continue de la valeur du dinar, la chute de la productivité et la propagation du commerce anarchique et de la contrebande à un moment où le pays cherche à maintenir les emplois existants et œuvre à la création de nouveaux emplois. Les deux instances dirigeantes de l'UTICA ont aussi réaffirmé que les chefs d'entreprises, industriels, commerçants, artisans et prestataires de services sont prêts à défendre les intérêts et droits de leurs entreprises et à faire attendre leur voix par les moyens appropriées garantis par la loi. Ils ont enfin appelé le gouvernement à un dialogue régulier avec l'Union Tunisienne de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat sur les grands dossiers économiques et sociaux, et sur les moyens de relancer l'économie nationale pour rétablir la croissance et rechercher des solutions aux problèmes de l'économie pour les trois années à venir.