Une mère est intervenue à la Radio pour dénoncer la situation de son fils âgé de 9 ans, refoulé de douze écoles en Tunisie non pas parce qu'il a des résultats insuffisants mais parce qu'il est surdoué. Une déléguée du ministère de l'Education a répondu à l'intervention de la mère, pour lui annoncer qu'en attendant de mettre en place une institution spécialisée pour les enfants aux capacités extraordinaires, il sera intégré dans une structure destiné aux enfants aux besoins spécifiques c'est-à-dire les sous-doués. Alors que l'éducation tunisienne vit une véritable crise à cause du tiraillement entre syndicat et gouvernement, une nouvelle histoire vient confirmer la médiocrité de notre système éducatif. Aucun encadrement et aucune intervention ne sont faits pour valoriser le potentiel d'un enfant qui se démarque des autres. Sous d'autres cieux, des interventions des plus hauts cadres de l'Etat auraient sauvé un enfant de la discrimination qu'il subit en Tunisie à cause de sa différence. Une différence condamnable même si elle le place au-dessus du lot, en fait nous appartenons à un pays qui aime la normalité quitte à préférer la médiocrité au génie.