Abdellatif Mekki, ministre de la Santé publique, a refusé jeudi 8 novembre sur les ondes de radio Shems fm, de dévoiler les résultats de la deuxième autopsie effectuée sur le cadavre de feu Lotfi Naguedh, coordinateur régional de Nidaa Tounes, mort à Tataouine le 18 octobre. Le ministre a indiqué que la justice a exigé que le rapport de la médecine légale demeure secret jusqu'à la fin de l'enquête sur les circonstances de la mort de Lotfi Naguedh. Il a également assuré que le légiste de l'hôpital régional de Gabès, qui a réalisé la première autopsie, a effectué son travail en toute transparence et indépendance malgré les menaces proférées à son encontre sur les réseaux sociaux. « Le deuxième rapport a été élaboré par trois médecins : deux spécialistes en médecine légale et un spécialiste en réanimation. Les deux rapports seront pris en compte, tout comme le rapport de l'hôpital de Tataouine, qui a accueilli en premier Lotfi Naguedh, et où le défunt a reçu les premiers soins », a expliqué le ministre.