Noureddine Bhiri, dirigeant du bloc Ennahdha, a déclaré que des pressions de l'intérieur et de l'extérieur, notamment des Emirats Arabes Unies ont été exercées contre les députés pour les inciter à signer la motion de censure contre Ghannouchi. Il faut rappeler que le jeudi 30 juillet, la séance plénière du parlement sera dédiée au vote de cette motion. Le vote se fera secrètement et sans passer au préalable par les discussions et décidera s'il y aura retrait de confiance du président de l'ARP ou pas. Bhirir a ajouté que de l'argent émirati est distribué aux députés pour retirer la confiance de Ghannouchi dans le cadre d'une campagne Emiratie pour détruire la formule politique tunisienne, nuire à la transition démocratique et créer un vide politique pour pousser le pays à une guerre civile, à une lutte des institutions et des partis.