Un groupe d'imams et des cheikhs de la mosquée Zitouna a publié un communiqué dans lequel il a exprimé son désavouèrent et sa protestation contre toute atteinte au prophète Mohammed Paix et Bénédiction sur lui ainsi que la mère des croyant Aîcha et tout ce qui peut toucher la religion et Dieu le tout puissant. Le communiqué a été signé par des professeurs de l'Université de Zitouna, des professeurs de l'éducation islamique, des prédicateurs, des imams et des représentants de l'Association tunisienne des sciences médico-légales. Voici le contenu du communiqué : - Premièrement: Nous exprimons notre ferme condamnation de ces opinions qui ne vont pas avec la recherche honnête et scientifique et ne reflètent que l'ignorance de leurs propriétaires qui y sont engagés. Nous rappelons aux propriétaires de ces vues que l'ère du président déchu, qui leur fournit une couverture politique, administratif et médiatique pour diffuser leurs opinions et discréditer le peuple de la Tunisie dans sa religion, ainsi qu'humilier les savants de l'islam est une ère déchue. - Deuxièmement, nous formulons une forte protestation contre certains supports médiatiques tunisiens ayant ouvert leurs portes à quelques-uns des propriétaires de ces révisionnismes vues de la religion, et ayant refusé en contre partie toute forme de négociation et mise en valeur des hommes de la religion. Pour nous, ces médias constituent la vraie menace à la liberté d'expression et à la sécurité de notre pays. - Troisièmement, nous nous engageons dans une forte protestation contre le ministère des Affaires culturelles, qui a financé le film « Ni Allah Ni maitre » à partir des fonds du peuple Tunisien musulman. Un fonds qui devrait être dans le développement national et la promotion des zones touchées et dans la création des possibilités d'emploi. - Quatrièmement, nous dénonçons également le silence douteux du ministère des Affaires religieuses qui s'est conduit comme si le caractère sacré de l'islam ne les concerne pas du tout. - Cinquièmement: Nous demandons au gouvernement d'émettre une loi temporaire criminalisant toute atteinte à la religion. - Sixièmement: Nous appelons les hommes de la religion en Tunisie à assumer leurs responsabilités et accomplir leurs devoirs à l'égard de leur religion sans oublier d'appeler tout un Tunisien a être très vigilant durant cette période délicate et à ne pas se laisser faire.