Avec son documentaire Laïcité, Inch'Allah!, la réalisatrice franco-tunisienne Nadia el-Fani a provoqué des polémiques et a déchaîné de violentes réactions controversées dans la Tunisie de l'après-Ben Ali. L'ennemi des islamistes radicaux, Nadia el-Fani a toutefois obtenu le « Grand Prix 2011 de la laïcité» accordé par Le Comité Laïcité République en France depuis quelques jours. Ce film qui avait pour titre " Ni Allah ni maître " devenu ensuite " Laïcité, Inch'Allah ! " a été réalisé avant et au cours de la révolution du 14 janvier, il témoigne d'un engagement en faveur d'une Tunisie démocratique et laïque. A travers ce Prix de la laïcité, le jury a souhaité adresser un message de solidarité au peuple tunisien et à travers lui, à tous les peuples arabes qui aspirent à la démocratie, à liberté de conscience, à l'égalité des droits, en particulier entre hommes et femmes et à la justice sociale. Nadia el-Fani qui milite avec fougue pour la liberté de conscience en Tunisie réaffirme que son film est un appel à la tolérance … malgré tout ce qui peut être dit à ce propos.