Violer la loi ne leur suffisait plus, voilà que certains pourris des forces de l'ordre ont abusé de leur force pour violer une femme ! Défrayant ainsi les chroniques des plus grands journaux du monde, de quoi faire parler de la Tunisie encore une fois, réconfortant touristes et investisseurs étrangers. L'affaire ne s'arrête pas là ! Un manque de tact dans la déclaration du porte parole du Ministère de l'Intérieur, et la victime qui se retrouvera, quelques jours plus tard, sur le banc des accusés, comme une terroriste, pour son attentat à la pudeur ! Une plainte déposée par ses propres bourreaux ! La victime est sortie de son silence, mais pas de son anonymat : S'il y a une bonne chose à tirer de cette affaire, c'est la réunification des Tunisiens derrière la même cause, chose rarissime, depuis que les Partis Politiques ont remplacé les équipes de football dans nos esprits. Un esprit de solidarité a envahi la Tunisie. Et Tout le pays s'est mobilisé pour dénoncer cet horrible crime. Sihem Ben Sedrine, la célèbre militante des droits de l'Homme, a pris l'affaire en main, en dénonçant le juge qui a fait pression sur la victime, et en demandant la démission du porte parole du Ministère de l'intérieur. Karima Souid, une député de l'ANC, s'est adressée fermement au Ministre de l'Intérieur, concernant cette affaire : L'affaire du viol s'est appropriée de quasi toutes les publications sur les réseaux sociaux. Des photos de profil et des publications ont été partagées. Une campagne « On m'a violé et vous êtes restés silencieux » ( Eghtasbouni… w93adtou sektine ) a aussi monopoliser les partages sur Facebook : Mais les réseaux sociaux, à eux seuls, ne suffisent pas. Une manifestation devait avoir lieu, Samedi 29 septembre à la place des droits de l'homme pour dénoncer cette mascarade de justice. Une autre aura lieu intitulée « Nous nous aimons, violez nous ! » aura lieu devant le Tribunal de Tunis, le 2 octobre, date du début du procès. Dans l'espoir de revoir la justice rétablie …