Suite à la décision prise ce dimanche 9 décembre par le Syndicat général de l'Enseignement secondaire relevant de l'UGTT d'appeler les enseignants dans ce secteur à observer une grève les 22 et 23 Janvier 2013, nous devons reconnaître que la Tunisie est en passe de se noyer dans des grèves qui ne sont pas les bienvenues en cette période. Nous constatons que le ‘'bras de fer'' entre la centrale syndicale et le parti Ennahdha en particulier, s'est développé et menace la stabilité sociale et économique du pays. Selon le secrétaire général du syndicat général de l'enseignement secondaire (UGTT), Lassaad Yacoubi, qui a confirmé dimanche que le comité administratif du secteur a décidé d'appeler les enseignants à cette grève de deux jours, le syndicat général de l'enseignement secondaire persiste dans la défense de l'UGTT après l'agression récente des syndicalistes. Par ailleurs, le comité administratif du secteur de l'enseignement secondaire s'engage ainsi à faire réussir la grève générale du 13 décembre, et insiste sur la nécessité de dissoudre les milices impliquées dans l'agression commise devant le siège de l'UGTT. A noter que Sharan Burrow secrétaire générale de la confédération syndicale internationale (CSI) sera parmi nous, mardi 11 décembre, "pour exprimer son appui à la décision de l'union générale tunisienne du travail (UGTT) appelant à la grève générale le 13 décembre".