Tel un ‘'papa'' qui tire les oreilles à son ‘'fiston'' sans vouloir lui faire du mal, cheikh Abdelfatteh Mourou, vice-président du mouvement Ennahdha, a appelé le leader salafiste Abou Iyadh, d'Ansar Chariaâ, à ne pas jouer avec le feu et à ne pas utiliser la violence verbale ou physique contre ses concitoyens. Accordant une interview au journal Assarih, mardi 14 mai, Abdelfatteh Mourou a appelé également la jeunesse du ‘'courant salafiste'' à ne pas entrer en confrontation avec les agents de l'ordre ou avec la société, soulignant que cet affront aura des conséquences néfastes pour les uns comme pour les autres. Ces jeunes salafistes, y compris Abou Iyadh lui-même, vont-ils retourner à la raison et faire passer l'intérêt ''national'' (même s'ils refusent toujours à l'admettre) et oeuvrer à l'unisson entre toutes les franges de ce peuple, ou bien continueront-ils à nous lancer leurs slogans ''guerriers'' à la figure ?