Dans la seconde partie de l'interview accordée par le Chef du gouvernement à la chaîne de télévision Al Hiwar Ettounsi, diffusé mardi soir, Habib Essid a confié que le recours aux chèques islamiques, dans la loi du budget de l'Etat pour l'exercice 2016, a été imposé par la situation économique du pays. Il a précisé, entre-autre, qu'il s'agit d'un mécanisme déjà adopté par de nombreux pays à l'échelle mondiale, mais qu'en Tunisie, aux yeux de l'opinion publique, il y a une mauvaise compréhension du principe de ces chèques utilisés conformément à une loi adoptée par l'ANC en 2013. Questionné sur l'affaire ‘banque Lazard' et l'élaboration de la feuille de route du plan d'investissement quinquennal 2016-2020, le Chef du gouvernement a précisé que la mise en place de ce plan revient au Gouvernement, dont le choix sert la souveraineté de l'Etat. Essid a tenu à souligner que la banque Lazard a déjà été sollicitée par d'autres pays pour l'élaboration de tels plans.