Les points francs implantés en Tunisie, qui emploient 280.000 personnes, s'inquiètent de la poursuite des troubles en Tunisie. Réunies, le 26 janvier 2011, leurs structures d'encadrement, en l'occurrence les chambres de commerce et d'industrie mixtes «mettent en garde contre une "Asphyxie" de leurs activités, dans le cas où la situation économique serait entravée, dans les jours à venir». Les 3.000 entreprises off shore françaises (1.300), allemandes, italiennes (800), belges, luxembourgeoises, néerlandaises, scandinaves, américaines et canadiennes, craignent, particulièrement, la réduction des horaires de travail, la pénurie des matières premières qu'occasionnerait l'encombrement des marchandises au port de Radès, le ralentissement du secteur logistique à cause du couvre-feu et un éventuel licenciement d'une partie de leurs ouvriers. De même certaines entreprises étrangères seraient tentées de redéployer leurs usines tunisiennes dans d'autres pays.