Une séance de travail ministérielle, organisée jeudi 22 août à la Kasbah, s'est penchée sur la situation de "Jal Group" à Bizerte, et sur l'examen des solutions éventuelles pour les employés de cette société, dont les filiales, à travers le monde, souffrent de difficultés financières structurelles. Présidée par le ministre auprès du chef de gouvernement chargé des Affaires économiques et sociales, Ridha Saidi, la réunion a enregistré la participation notamment des ministres de l'Industrie et des Affaires sociales, le secrétaire d'Etat auprès du ministre de Développement et de la Coopération internationale, lit-on dans un communiqué... A l'issue de la rencontre, 4 recommandations ont été avancées: 1- Envoyer, au début de la semaine prochaine, une délégation gouvernementale en Italie, dans une mission urgente pour rencontrer des représentants de Jal Group international et le fonds d'investissement propriétaire du groupe. L'objectif étant d'examiner s'il est encore possible pour la société de poursuivre son activité en Tunisie et d'y préserver éventuellement ses emplois. 2- Charger un groupe de travail, présidé par le ministre de l'Industrie, pour chercher les solutions favorisant la reprise, dans les plus brefs délais, de l'activité du groupe, en étudiant la possibilité de recourir à un nouveau partenaire ou à un bailleur de fonds. 3- Poursuivre le versement des primes exceptionnelles décidées par le ministère des affaires sociales au profit des agents du groupe, actuellement au chômage. 4- Inviter tous les employés et les parties intervenantes dans le gouvernorat de Bizerte à faire preuve de responsabilité, à protéger les unités de production du groupe et à opter pour le dialogue jusqu'à la résolution de cette crise. En clair, aucune solution à la reprise des activités du groupe sur le site de Menzel Bourguiba. Donc, les 4.000 employés de l'entreprise sont toujours au chômage.