Un accord d'entente est intervenu dernièrement entre la prestigieuse école de commerce canadienne, HEC Montréal, et la Banque africaine de développement (BAD) consistant en quatre programmes de formation à l'intention des dirigeants et des gestionnaires de la Banque, offerts en anglais et en français, sur une période de trois ans. La BAD a retenu la proposition de HEC Montréal à la suite d'un appel d'offres sur invitation lancé à sept universités et écoles parmi les plus prestigieuses, dont la London School of Economics (Royaume-Uni), l'IESE Business School (Espagne) et l'INSEAD (France). Selon Sylvain Landry, directeur, Projets internationaux, «pour l'Ecole, il s'agit de l'un des plus importants projets en matière de formation de cadres et de dirigeants sur la scène internationale», puisque cette entente touche environ 250 personnes, et d'autant plus que l'Ecole était en compétition avec des établissements de haut calibre. Il semble que l'expertise reconnue des professeurs de HEC Montréal et le fait que la formation est assurée par des professeurs de carrière aient joué en faveur de l'Ecole ; mais également parce que l'Ecole a déjà collaboré avec la BAD, entre 1998 et janvier 2005, dans le cadre d'un projet de formation et de services-conseils. Les quatre programmes de formation sont : - le Executive Development Program, à l'intention des membres de la direction de la Banque, - le Management Development Program, pour les cadres intermédiaires, - le Leadership Development Program, pour les professionnels présentant un fort potentiel, - et le New Manager's Development Program, pour les personnes qui se voient confier de nouvelles responsabilités. Selon le programme, la formation sera dispensée en partie à Montréal, à Tunis et au Caire. Il faut dire que cette entente s'inscrit en marge du nouveau plan stratégique de la Banque. Les programmes de formation ont été élaborés en fonction des besoins précis exprimés par la BAD, explique Hassan Taghvaï, directeur régional, Projets internationaux, notamment dans les domaines de la planification stratégique, de la gouvernance d'entreprise, de la gestion de projets, ainsi que de la formation et le développement de partenariats. Ceci signifie que la Banque vise à améliorer la qualité de ses produits et services à ses clientèles des secteurs privé et public afin de demeurer compétitive dans un environnement qui connaît actuellement de grands changements. Ce partenariat entre HEC Montréal et la Banque africaine de développement est le fruit du travail de l'équipe des Projets internationaux et de plusieurs directions de l'Ecole, notamment la Direction de la gestion financière, du budget et du développement et le Secrétariat général. Banque africaine de développement en bref La BAD a été fondée au début des années 60, et regroupe aujourd'hui 77 pays membres, soit tous les pays d'Afrique ainsi que 24 pays d'Asie, d'Europe et de l'Amérique du Nord et du Sud. Elle a pour mission d'assurer l'expansion économique du continent africain ainsi que son développement social. Projets internationaux de HEC Montréal L'équipe des Projets internationaux conçoit et réalise des projets d'intervention à l'étranger et met en uvre des projets au Canada à l'intention de partenaires étrangers. Elle assure notamment la formation de cadres et de dirigeants dans des organisations de plusieurs régions du monde, en plus d'offrir un appui aux établissements d'enseignement étrangers et d'offrir des services-conseils. (Légende photo : De gauche à droite : Hassan Taghvaï, directeur régional, Projets internationaux, le directeur de l'Ecole, Jean-Marie Toulouse, Ousmane Kane, vice-président - Services institutionnels, Banque africaine de développement et Sylvain Landry, directeur, Projets internationaux).