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Présentation du Rapport de la Commission Economique pour l'Afrique relatif aux technologies de l'information et de la communication dans neuf pays africains
Le rapport élaboré par la Commission Economique pour l'Afrique et l'Open Society Initiative for West Africa (OSIWA) a été présenté jeudi 11 décembre 2003 lors d'une conférence de presse au Palexpo de Genève à l'occasion de la tenue du 10 au 12 décembre du Sommet mondial de la Société de l'Information. Le rapport a été présenté par Mme Karima Bounemra Ben Soltane, directrice de la Division des services de développement de l'Information à la CEA, Mme Kakuna Kerina, directrice exécutive à l'OSIWA, Mme Aida Opoku-Mensah, Directrice à la CEA qui a contribué à la réalisation de ce rapport et M. Roland Stanbridge, Consultat qui a compilé le rapport. Etaient présents durant la conférence de nombreux journalistes représentant des médias de tous les continents qui ont reçu chacun un exemplaire de ce rapport. Un rapport auquel ont collaboré à sa réalisation 18 journalistes de neuf pays africains sur la situation des médias et leur degré d'utilisation des technologies de l'information et la présence des sujets relatifs à ces technologies dans leur support. Comme l'a indiqué Karima Bounemra Ben Soltane à l'ouverture de son allocution, ce rapport est l'expression de la bonne volonté de ceux qui l'ont élaboré. Il permet d'identifier les questions qui touchent les médias pour que ceux-ci s'impliquent plus efficacement dans la société de l'information. « L'étude, prévient Mme Bounemra, ne répond pas à toutes les questions mais entame toute une démarche. » La parole fut ensuite cédée à Mme Aida Opoku-Mensah qui a présenté plus explicitement ce rapport. Elle était la plus apte à cette présentation puisque ce rapport est son bébé comme a tenu à le souligner Mme Bounemra. Après une brève présentation de l'OSIWA, Mme Kakuna Kerina n' pas manqué de souligner la nécessité à ce que les médias prennent compte des résultats de cette étude et s'occupent plus des technologies de l'information et de la communication et s'intègrent dans la révolution numérique et l'ère de l'information en suivant les formations nécessaires. M. Roland Stanbridge a pour sa part indiqué les conditions de réalisation de ce rapport lors des deux mois de son élaboration ainsi que les choix des pays que ce rapport a couverts. La parole fut ensuite donnée aux journalistes dont les questions ont tourné autour du rapport ainsi que des principaux handicaps qu'ils rencontrent dans leur pays pour se connecter ou pour parler de la société de l'information dans leurs médias. Réponse de Mme Opoku-Mensah à ce sujet : « il y a un manque de journalistes spécialisés dans les technologies en Afrique (mais ceux-ci ne sont pas eux-mêmes trop actifs, a-t-elle souligné au passage) et le but de cette étude est justement d'ouvrir les débats dans les médias pour qu'ils se posent la question et se demander ce qu'ils doivent faire pour l'avenir. » L'aide fournie par la Commission Economique pour l'Afrique aux journalistes africains n'a pas manquée d'être rappelée par Mme Bounemra tels les Awards qui ont primé les journaux et journalistes s'intéressant ou utilisant les technologies en mai dernier, Prix institué par l'AISI et l'OSIWA, ou encore la prise en charge de journalistes pour assister au Sommet Mondial de la Société de l'Information à Genève pour qu'ils vivent le Sommet, s'intéressent plus aux technologies et en parlent dans leurs médias. R.B.H