Face aux contraintes de taille et de moyens susceptibles de leur permettre d'accélérer leur développement sur leurs marchés, mais également à l'international, face aux risques résultant des ouvertures des frontières, de la mondialisation des activités et de la pression exercée de plus en plus par les nouveaux géants des services informatiques que sont l'Inde et la chine, nos chefs d'entreprise du secteur de l'informatique et des technologies de l'information sont obligés de faire des choix stratégiques importants et trouver rapidement des réponses à certaines questions. Pourront-ils se développer seuls ? Les conditions sur leurs marchés permettront-elles d'absorber leurs ambitions de développement ? Pourront-ils disposer des moyens nécessaires pour réaliser dans les meilleures conditions leurs plans de développements ? Disposeront-ils de toutes les compétences nécessaires ? Pourront-ils régler le problème de manque d'expériences et de références sur certains types de marchés, ou devront-ils additionner leurs expériences à celles de groupes internationaux ? Karim Ahrès a choisi la dernière option, en intégrant le groupe espagnol SATEC. Ainsi, le management de NetCom a eu le courage de choisir de perdre la majorité dans le capital de son entreprise pour permettre à NetCom de prendre une autre dimension nationale et internationale. Dans le groupe SATEC, Netcom s'occupera des marchés tunisien et libyen avec, probablement, des perspectives de développement sur certains pays d'Afrique et au Moyen-Orient. H.H.