Techniques et astuces pour éviter le vol d'identité en ligne    La répression s'intensifie dans les universités américaines avec 1700 arrestations    USA – Trump exprime son plaisir de voir la répression des étudiants pro-palestiniens    Tunisie Telecom remporte le prix Brands pour la publicité ramadanesque la plus engagée    Tunisie – Arrestation d'un individu pour appartenance à une organisation terroriste    Adhésion de la Palestine à l'ONU: La Tunisie regrette l'échec du projet de résolution porté par l'Algérie    Dopage : le ministère des Sports évoque des rumeurs tout en confirmant les sanctions    Tunisie – METEO : Températures comprises entre 14 et 20°    Tunisie – Signature demain d'un accord entre le syndicat de l'enseignement de bas et le ministère de tutelle    Aux origines de la fête du Travail    Noureddine Taboubi s'attache à l'organisation d'un dialogue national [Vidéo]    Dopage : la Tunisie sanctionnée pour non-conformité au Code mondial    Tunisie: Elaboration d'une stratégie nationale pour faire face au stress hydrique [Déclaration]    La Turquie rejoint l'Afrique du Sud dans une action en justice contre Israël pour génocide    Accès gratuit: Profitez du beau temps, emmenez vos enfants aux musées    Taboubi : l'UGTT représente une force que nul ne peut ignorer !    Djebel Jelloud : un élève placé en garde à vue après avoir agressé son enseignant    Le Tunisien ne travaille que huit minutes par jour ? Le vrai du faux    Mineurs et criminalité : Coupables ou victimes ?    20e édition du Pamed, jusqu'au 3 mai à Yasmine Hammamet : La production animale entre projets et défis    DECES : Dr Lamine MEZIOU    Sanctions confirmées par l'Agence mondiale antidopage contre la Tunisie    Tunisie – Electricité: Des projets de 500 mégawatts à partir des énergies renouvelables avant fin juin 2024    Pourquoi : Ni vu, ni connu !    Vie associative | Génération mécénat    INM: Les quantités de pluies enregistrées en millimètres durant les dernières 24H    CONDOLEANCES DE LA CCITF    «La journée des Talents» à l'Institut Supérieur des Langues de Tunis (Islt) : Graines de talents    Célébration du «Jazz Day» au Goethe Institut, le 2 mai 2024 : Sous le signe de la virtuosité    Rencontre avec Selma Baccar : «Le cinéma d'auteur est un cinéma d'engagement»    USA – Pris d'assaut de campus Columbia : Arrestations massives lors d'une manifestation pro-Gaza    CONDOLEANCES : Noureddine KETARI    Sonia Sahli nouvelle Déléguée Générale au Conseil Bancaire et Financier    Elections de la FTF : rejet des listes de Ben Tekaya et Tlemçani    1er mai: Ce mercredi, accès gratuit aux musées    Bayern Munich - Real Madrid : Sur quelle chaîne voir le match de la Ligue des champions ?    La ministre de l'équipement exhorte à l'amélioration urgente du port de Radès    Les Totally Spies sont de retour après 11 ans d'absence : Date et chaîne de diffusion    Malmö Arab Film Festival 2024 : Des artistes et réalisateurs tunisiens se distinguent (palmarès)    En solidarité avec Gaza : Les étudiants tunisiens descendent dans la rue    Attaque armée dans un restaurant célèbre à Istanbul    City Cars augmente ses revenus de 29,1% au premier trimestre 2024    WTA 1000 de Madrid : Ons Jabeur va en quarts    Journées Romaines de Thysdrus : retour en vidéos sur la manifestation qui a animé la ville d'El Jem    Les étudiants tunisiens manifestent pour une Palestine libre et indépendante    Expatriés | Rafia à la relance    POINT DE VUE | La tête sur les épaules !    Conférence de la ligue des parlementaires : Le soutien de la Tunisie au peuple palestinien est indéfectible    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Bâle II au secours d'une Bourse atone
Publié dans WMC actualités le 10 - 01 - 2008

La Bourse des valeurs mobilières de Tunisie (BVMT) sera-t-elle enfin boostée par le passage des banques aux nouvelles normes «Bâle II», dispositif prudentiel destiné à mieux appréhender les risques bancaires et principalement le risque de crédit et les exigences en fonds propres ?

Beaucoup d'observateurs avertis sont convaincus des futures incidences positives de ce passage sur une Bourse tunisienne, toujours atone en dépit.

Parmi ceux-ci, la mémoire de la Bourse de Tunis, M. Hamza Knani, président de l'Association des intermédiaires en bourse (AIB) qui, dans moult déclarations à la presse, n'a pas manqué d'évoquer les avantages de ce passage à Bâle II.

Un comité stratégique pour le passage à «Bâle II» tient, depuis le 10 décembre 2007, des réunions bimensuelles pour réunir les conditions de succès à ce passage. Le comité regroupe les premiers responsables des établissements financiers, les représentants du Conseil du marché financier (CMF), du ministère des Finances et de l'Ordre des experts-comptables, ainsi que des universitaires.

Pour mémoire, ces normes-directives «Bâle II» ont été préparées, depuis 1998, par le Comité de Bâle, ville de Suisse, sous l'égide de la «Banque centrale des banques centrales» : la Banque, et ont abouti à la publication de la Directive CRD. des Règlements Internationaux.

Les normes «Bâle II» devraient remplacer les normes mises en place par Bâle I et visent notamment à la mise en place du ratio McDonough destiné à remplacer le ratio Cooke qui date de 1988.

Objectivement, trois facteurs militent en faveur du succès de ce passage des banques de la place aux normes Bâle II :

Premièrement, l'entreprise tunisienne n'a dorénavant qu'une seule alternative : soit maintenir son architecture financière actuelle -composée pour l'essentiel de créances à court terme, lesquelles dépassent le seuil d'endettement toléré-, soit recourir à la Bourse et lever ses fonds propres, et partant, bénéficier de sources de financement à long terme et à faible coût.

Deuxièmement, le recours à la Bourse est plus que jamais souhaité. Car, au regard des contraintes d'application des normes Bâle II, les banques seront tenues, dorénavant, d'être plus prudentes en matière d'octroi de crédits, ce qui ne manquera pas de faire reculer les interventions du secteur bancaire dans le financement des investissements.

Troisièmement, la loi sur la sécurité financière, promulguée en 2005, va assurer plus d'équité entre les entreprises cotées et non cotées, notamment en ce qui concerne la transparence financière et la publication des états financiers.

Quatrièmement, l'entrée en vigueur du marché boursier alternatif qui a reçu pour mission d'aider les petites et moyennes entreprises (PME) bénéficiaires du programme de mise à niveau (PMN) à s'introduire en Bourse.

Ces entreprises, plombées, jusqu'ici, par un certain nombre d'insuffisances (petitesse de la taille, non ouverture du capital au public, fragilité due à leur création récente, domaine d'activité peu porteur...), peuvent, désormais, grâce au marché alternatif, bénéficier d'un financement à faible coût devant leur permettre d'accéder plus facilement à la Bourse, d'y lever de nouvelles ressources et de consolider, ainsi, leurs fonds propres.

A ce jour, une trentaine d'entreprises industrielles ont manifesté, dans le cadre d'un programme pilote, leur intérêt pour un recours à ce marché. Globalement, les entreprises sélectionnées vont bénéficier des avantages du Fonds de développement de la compétitivité (FODEC) à hauteur de 70% des coûts d'introduction, avec un plafond de coûts ne dépassant pas les 30 mille dinars.

L'objectif de ce programme pilote vise le financement d'une cinquantaine d'entreprises à l'horizon de 2009. Elles bénéficieront des réformes engagées pour dynamiser l'activité de la Bourse. Parmi ces réformes, il y a lieu de citer l'assouplissement apporté aux conditions d'accès à la cote.

Seule zone d'ombre : le risque du marché alternatif est naturellement connu pour être plus élevé que celui de la cote officielle. Les fonds de placement collectif, actuellement au nombre de 14, sont les mieux placés pour identifier dans ce marché alternatif une niche pour fructifier leurs investissements.

Dans l'ensemble, tout milite en faveur d'un redressement de la Bourse de Tunis dont la contribution à l'investissement national n'a pas dépassé les 8% au cours de l'année 2006 et la capitalisation boursière ne représente que 24% du PIB tandis que le nombre des entreprises cotées à la Bourse ne dépasse guère les 48 entreprises.

Objectif recherché : porter la contribution de la Bourse à l'investissement aux alentours de 20% et faire passer le nombre d'entreprises cotées à 100 d'ici 2009. Joli programme…


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.