Invoquant des raisons de conjoncture, de manque de lieux intéressants, de personnel, d'infrastructures ou on ne sait plus quoi d'autre, beaucoup d'hôteliers tunisiens se lamentent constamment des difficultés à garder un bon taux d'occupation dans leurs établissements, même en bradant les prix à tour de bras. Depuis trente années, l'hôtel Sangho Zarzis (qui vient de fêter cet anniversaire de près d'un tiers de siècle) est l'antithèse vivante de toutes ces difficultés. Mais ce n'est pas de la magie, car il a simplement mis un point d'honneur au cours de toutes ces années à appliquer à la lettre une dizaine de points de principe. Pour les gens du Sangho Zarzis, le client est vraiment roi et tout est fait pour le satisfaire. Des lieux où cohabitent le luxe et l'espace (14 hectares !) au sein d'une palmeraie en bord de mer. Une architecture raffinée et d'inspiration locale. Animation discrète et respect de l'indépendance de tous. Ambiance décontractée, festive et chaleureuse. Mini-clubs accueillant les enfants à partir de 3 ans. Professionnalisme d'un personnel régulièrement recyclé. Fidélité du personnel (et des clients). Un bon rapport qualité/prix. L'hospitalité toute naturelle des Tunisiens. Ce n'est pas de la magie, certes, et vous pourriez vous dire qu'ils n'ont pas inventé le fil à couper le beurre mais cela semble magique ! Car un de taux d'occupation de 85% en moyenne, n'est-ce pas exceptionnel ? Comme quoi, l'hôtellerie tient en peu de choses mais si elle nécessite au moins 5% d'inspiration, elle a besoin de 95% de transpiration pour faire tourner tout cela.