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205 stocks de pesticides obsolètes identifiés en Tunisie
Publié dans WMC actualités le 08 - 06 - 2009

Le séminaire sur «l'information et la sensibilisation à la gestion durable des pesticides, organisé, jeudi, à l'occasion de la célébration de la journée mondiale de l'environnement a été une précieuse opportunité pour rappeler cette triste vérité (Tunis, 4 juin 2009).
La Tunisie, retenue avec l'Afrique du Sud par le Programme africain de destruction des stocks de pesticides obsolètes (PASP) pour concrétiser une des composantes de ce problème, la destruction des stocks de pesticides obsolètes, compte aujourd'hui 205 stocks de ces produits chimiques, soit une capacité globale de 1.280 tonnes répartis sur tout le territoire du pays.
D'un coût de 7,3 millions de dinars, le projet, qui a démarré le 11 novembre 2005 est à son ultime phase. Après le recensement des stocks, la destruction effective des pesticides commencera fin 2009 et durera une année. Il faut donc attendre fin 2010 pour respirer.
Une étude d'impact socio-environnemental est effectuée par un bureau d'études afin d'évaluer l'ensemble des risques qui peuvent être générés par la mise en œuvre de ce projet tandis qu'un appel d'offres est lancé par l'Agence nationale de gestion des déchets pour sélectionner la multinationale qui se chargera de la destruction de ces pesticides. Huit groupes ont manifesté leur intérêt pour ce marché.
Est-ce nécessaire de rappeler ici que le prélèvement et l'évacuation sécuritaires des pesticides périmés sont des techniques complexes et coûteuses que les entreprises locales ne peuvent pas mener. La plupart des pays en développement font appel à une assistance technique et financière extérieure pour les mener à bien.
Pour comprendre les menaces que font peser ces produits chimiques sur les populations, il est utile de rappeler qu'il existe des milliers de tonnes de pesticides périmés en Afrique. Le PASP s'emploie à nettoyer et éliminer en conditions de sécurité et à empêcher l'accumulation de nouveaux stocks.
A ce jour, ce programme est la seule initiative internationale et inter-agences qui a comme fonction majeure le nettoyage et la destruction des pesticides périmés dans une région entière.
Les pesticides ne pouvant plus être utilisés deviennent des déchets toxiques dangereux.
Cependant, il n'y a pas que les pesticides qui soient dangereux. Leurs conteneurs abandonnés peuvent s'avérer aussi dangereux que les pesticides eux-mêmes. Dans les pays en développement, ils sont souvent utilisés pour stocker nourriture et eau. Le programme de la FAO pour la prévention et l'élimination des pesticides périmés assiste ces pays à traiter le problème des conteneurs toxiques.
En Tunisie, l'Agence française de développement (AFD) a assisté la Tunisie à mener une campagne de collecte des conteneurs de pesticides et autres produits chimiques dans les régions de Sousse et de Monastir. Il s'agit bien évidemment d'une action pilote. L'idéal serait de ne pas s'arrêter là et de la généraliser à tous les gouvernorats du pays.
La seule façon d'éliminer définitivement les dangers posés par les stocks de pesticides périmés est de veiller à ce que ceux-ci ne s'accumulent plus et ne se reproduisent pas.
La prévention est aussi importante que l'élimination, et la FAO ainsi que la plupart des donateurs ne soutiendront les opérations d'élimination que si elles sont accompagnées de programmes de prévention adéquats. Les donateurs contribueront aux opérations de nettoyage seulement si les pays demandeurs peuvent prouver que cette intervention ne se répétera pas dans le futur.
La Tunisie est engagée dans cette voie. Elle a obtenu du Fonds français pour l'environnement mondial (FFEM) un don de 0,8 million d'euros destiné à renforcer les capacités de la Tunisie en matière de gestion rationnelle et durable des pesticides.
Espérons que la Tunisie, en optant, sans trop réfléchir sur les conséquences, durant les années 60 et 70 pour des importations de pesticides et pour des industries polluantes, aura bien compris que le coût à payer par les générations futures est très lourd.
Le philosophe George Santayana disait déjà : «Ceux qui ne peuvent apprendre de l'Histoire sont condamnés à la répéter».


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