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Abdelkarim Harouni : Il n'y a pas de clan Ghannouchi et de clan anti-Ghannouchi !
Publié dans Business News le 04 - 01 - 2021

Le président du conseil de la Choura du mouvement Ennahdha, Abdelkarim Harouni, est revenu, ce lundi 4 janvier 2021, sur la dernière réunion du conseil de la Choura ainsi que l'élection du bureau exécutif. Il en a aussi profité pour exprimer la vision d'Ennahdha en ce qui concerne l'initiative de l'UGTT.

S'agissant de la réunion du Conseil de la Choura, M. Harouni a martelé au micro de Hamza Belloumi dans son émission La Matinale sur Shems Fm, qu'il ne fallait pas assimiler "les Cent" à des réfractaires au chef du mouvement, mais à des personnes qui ont exprimé une position qui a été discutée.
« Ce n'est pas une organisation au sein du mouvement ou une opposition organisée contre le président du parti. La liste des "Cent" a adressé une lettre au président sur un sujet déterminé : le respect de la loi et l'alternance au pouvoir. Ce sujet a été dépassé, c'est une fausse image ! », a-t-il affimé.
Et de poursuivre : « Cette réunion est historique car elle a prouvé une nouvelle fois que le mouvement est un parti de loi et d'institutions, qui englobe tous ses enfants, qui respecte la divergence des opinions entre ses dirigeants : un vrai mouvement démocrate. La preuve est que selon le statut du mouvement, le président du parti propose une liste au bureau exécutif et le conseil de la Choura l'adopte, or ce dernier a accepté certaines personnes et refusé d'autres, ce qui prouve que le conseil de la Choura n'est pas une marionnette et n'est pas de connivence avec le président du parti. Le chef du parti n'est pas un dictateur qui impose une liste et Ennahdha est un parti d'institutions démocrates, ce qui honore le parti et l'ensemble des partis politiques tunisiens ».


Argumentant l'échec de certains hauts cadres considérés comme étant membres du clan de Rached Ghannouchi, le dirigeant a expliqué : « Notre loi est plus stricte que la loi tunisienne en la matière : quand le chef du gouvernement se présente devant le Parlement, l'adoption se fait pour l'ensemble du gouvernement. Nous à la Choura, on a resserré l'étau autour du président du mouvement, en lui demandant une liste qui sera adoptée par individu et poste : il se peut qu'une personne soit refusée dans un poste dans ce tour et soit acceptée dans un autre poste dans un deuxième tour.
Le conseil de la Choura est un haut pouvoir qui limite les prérogatives du chef du mouvement et le président du parti a essayé de faire le consensus via une liste élargie de trente membres pour représenter toutes les opinions et les dirigeants. Je félicite le chef du mouvement qui s'est comporté comme étant le président de tous et il a tout fait pour faire le consensus.
Il n'y a pas de clan Ghannouchi et de clan anti-Ghannouchi, ceux qui comprennent Ennahdha de cette manière, n'ont rien compris au mouvement. Les personnes qui ont accédé au bureau exécutif sont différentes, ce qui prouve qu'il n'y a pas un clan qui a dépassé l'autre.
Il y a un deuxième tour d'élection pour élire le reste du bureau exécutif. »
Il a souligné dans ce cadre : « Nous sommes un mouvement démocratique qui accepte toutes les opinions : l'accession de Abdellatif Mekki au bureau exécutif est un acquis pour lui et pour les dirigeants d'Ennahdha, ce qui prouve qu'il n'y a pas de confrontation au sein du parti. Certes, on peut ne pas être d'accord mais on travaille ensemble. On bénéficie de l'expérience de tous nos dirigeants, on n'exclut et on ne sanctionne personne à cause de ses opinions. C'est une autre preuve que Ennahdha demeurera unie et qu'elle est capable d'englober des opinions différentes, que le parti dispose de loi et d'institutions qui la gouvernent ».
Ceci dit, il a spécifié : « On a mis en garde nos dirigeants de ne pas s'adosser aux médias dans nos différends internes. J'estime que c'est une crise montée de toute pièce, on est en train d'unir le mouvement ».


En ce qui concerne l'initiative de l'UGTT, Abdelkarim Harouni a déclaré : « Je voulais féliciter le peuple tunisien et son élite dont le président de la République, les blocs parlementaires, le gouvernement, les partis politiques et les organisations qu'après dix ans après la révolution, on parle toujours de dialogue et non pas d'affrontement ou de confrontation. 2020 a été une année difficile et il y a des personnes qui ont tenté désespéramment mais qui ont échoué, évoquant une deuxième révolution, une troisième république, un coup d'Etat, d'entrave à la Constitution et de confrontation entre les institutions de l'Etat. Tout ceci ne s'est pas réalisé ! ».
Et d'ajouter : « Ceci dit, il ne faut que ça se transforme en dialogue autour du dialogue, le pays n'ayant pas de temps à perdre dans les tergiversations. L'UGTT a pris une initiative qu'on salue étant avec le dialogue et on l'appelle à cesser les grèves, car la priorité est au dialogue, lorsqu'il n'y a pas de consensus la Constitution et système syndical permet d'autres moyens de se faire écouter. Le pays ne supporte plus l'entrave de la production. Le pays a besoin de dialogue et qu'on se mette d'accord sur des réformes économiques et sociales, qu'on applique ensemble. Et lorsqu'on n'est pas d'accord, des mécanismes constitutionnels existent pour collaborer ensemble. »

Pour lui, le président de la République était dans une logique de refus tacite qui s'est transformé en accord conditionné.

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« Le chef de l'Etat a le droit d'avoir une vision du dialogue, comme c'est le cas pour l'UGTT, Ennahdha et les autres partis politiques. Mais il faut se mettre d'accord rapidement sur une formule, qui n'exclut personne étant un dialogue national et ses résultats s'appliqueront à tous, sauf pour ceux qui s'excluent eux-mêmes qui seront libres et assumeront la responsabilité. Ce dialogue sera économique et social vu les défis qui s'imposent au pays, notamment en termes de productivité, d'emploi et de développement des régions. Le dialogue doit réunir tout le monde : le président de la République, le parlement, le gouvernement, les partis politiques, les organisations, les représentants des jeunes. On veut que ce dialogue réunisse toutes les forces vives du pays ».

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En ce qui concerne les jeunes, M. Harouni pense qu'il faudra s'adosser sur les organisations estudiantines, de la jeunesse ou de la société civile.
« C'est une occasion pour les jeunes pour intégrer des organisations et des associations pour faire partie d'un dialogue organisé. Certains parlent de coordinations ou de nouvelles coordinations populaires : ce n'est pas de ça qu'on parle et cela ne doit pas être attribué au chef de l'Etat. Nous voulons un dialogue organisé, sans exclusion, sur la situation économique et sociale », a-t-il précisé.
Et d'ajouter : « Il y a certains qui veulent profiter pour utiliser des jeunes qui ne représentent pas une majorité. Les coordinations ne sont pas des cadres adaptés au dialogue : c'est le résultat d'une situation anormale en l'absence de partis politiques, d'organisations, de municipalités, de délégués, de gouverneurs, les gens choisissent des personnes qui parlent en leur nom. Elles représentent une organisation du chaos, en absence de l'Etat et de la société civile ».

I.N


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